L'histoire :
Dans la famille Zapping génération, je voudrais le père, Raymond. Fan des nouvelles technologies, il a souvent du mal avec leurs fonctionnements. Isabelle, la mère et la plus équilibré de tous, utilise certaines nouveautés sans en être accro. Juju, le fils, est mordu d'ordinateur, de jeux vidéo, de téléphones portables, d'Ipod… Bref de tout ! Nina, la fille, s'intéresse davantage aux animaux électroniques qu'aux vrais. Enfin, Casimir, le grand-père, totalement dépassé par tous ces nouveaux gadgets. Autour de cette famille, évoluent les amis de Juju (Cindy, Kevin et Pierre-Marie) et un VRP toujours prêt à leur faire tester les nouveautés pas encore sur le marché. En effet, la société a bien évolué mais elle ne s'est pas forcément améliorée. Entre le climatiseur portatif pour plage, qui envoie du sable au visage au lieu de rafraîchir, la voiture intelligente qui empêche le conducteur de doubler ou de passer lorsque le feu est orange, ou encore le robot sensé surveiller la maison mais qui y met le feu, difficile de dire que l'avancée technologique n'a que des bons côtés, surtout pour ceux qui en font les frais. Malgré tout, la famille de Raymond ne laissera pour rien au monde le hi-tech de côté, car ils ne savent tout simplement pas vivre sans.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créée en 1994, la série Les zappeurs racontait de manière humoristique et sous forme de gags, les aventures d'une famille accro à la télévision et au zapping. La société évoluant et les technologies aussi, la série fût rebaptisé Zapping generation en 2006, car dorénavant la famille ne s'intéresse plus uniquement à la télévision mais également à Internet, aux portables, aux jeux vidéo et à tout ce qui est estampillé nouvelles technologies électroniques. Le trio Ernst-Noblet-Garréra s'amuse donc à travers divers gags à se moquer gentiment des nouveaux gadgets, des consignes de sécurité routière, d'Internet, de l'écologie, des enfants attirés par les nouveautés, mais également des adultes complètement dépassés et hors du coup. À travers cet album, personne n'est épargné et tout le monde en prend pour son grade. Bien sûr, comme souvent dans les séries de gags, certains font mouches et d'autres tombent à l'eau, à cause d'une chute prévisible ou simplement en dessous des autres. Cela n'empêche pas de passer un bon moment, ni de se reconnaître dans certaines situations, que l'on soit « dans le coup » ou non. Les dessins de Ernst, typiques de l’école franco-belge, mettent en scène des personnages gros nez efficaces dans le registre du gag en une page, même davantage détaillés que certaines autres séries. Si vous ne considérez pas la BD comme has been, procurez-vous cet album qui aura le mérite de réunir toute la famille…