L'histoire :
Angela est encore élève à la Casa Howard. Dans un train, elle rencontre Daria, une professeur de mathématiques déjà émoustillée en voyant Angela. C'est alors qu'Angela lui raconte son passé, quand elle passait ses journées dans un institut très sévère. Là-bas, elle était fouettée pour indiscipline, par ses deux maîtresses, Béatrice et Eléonora. Elle ne l'avait pas mérité mais cela lui plaisait quand même. A l'issue du récit, la prof de maths n'en peut plus, elle est tout excitée : son pénis a pris trois tailles ! Encore plus quand Angela avoue adorer être punie. Une raison de plus pour faire moult bêtises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le dernier tome de la série Casa Howard de l'auteur italien a le mérite d'être clair. Il met en scène de belles femmes, sévères ou soumises, et toutes, ô magie du dessin, affublées d'un pénis qui aime rarement faire autre chose que se mettre au garde-à-vous. Il est évidemment question de registre érotico-pornographique, faisant alterner des scènes classiques de copulation avec des scènes de punition, un peu de bondage et d'orgies féminines, à ceci près, et il faut s'habituer, que les héroïnes ont une verge en lieu et place du vagin. L’album enchaîne gratuitement les séquences avec un art du guignolesque assumé, ponctué ici ou là de quelques flashbacks narrant le passé d'Angela dans une école où la sévérité des punitions était proportionnelle au plaisir éprouvé… Donc pas de scénario consistant ou intéressant, mais un graphisme lisible et épuré, plutôt rond, élégant et sensuel, habillé de couleurs pastels. Et une narration entrecoupée de digressions façon manga assez réussies. Plutôt que d'y chercher une quelconque morale, mieux vaut se laisser aller au plaisir du graphisme, si le parti-pris d'héroïnes hermaphrodites ne vous dérange guère. Un univers propre à l'auteur italien, mais une BD tout de même très vite lue, et sans grande émotion.