L'histoire :
Hillvale est une charmante petite bourgade située dans les monts du Connecticut. Un endroit chic, logiquement prisé des classes aisées. Catherine Mitchell est une de ses femmes au foyer bon-chic-bon-genre. Mais les journées sont longues et elle se confie à une de ses amies. Très vite, elle évoque son ennui et le désert sexuel qu'est devenue sa vie. Pas vraiment bien intentionnée, une de ses amie va lui rendre visite et verser une drogue dans son café. Catherine va devenir un véritable jouet sexuel, découvrant un plaisir insoupçonné et insoupçonnable. C'est le début d'une nouvelle vie, remplie de nouveau vîts et de nouveau vices...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Eva Longoria et ses copines vous font fantasmer ? Hé bien ce n'est pas avec ce bouquin que vous triperez ! Ou alors ça va virer au bad trip, avec un syndrome dépressif d'ennui aigu, voire une crise de rage incontrôlable à l'égard du libraire à qui vous pourriez faire part de votre désespoir face à la vacuité de cette série... Car l'ennui, oui, c'est bien de cela dont on parle, c'est que le pitch de l'épouse bourgeoise US, la MILF qui se dévergonde, ça mène à tout. En l’occurrence, plutôt à n'importe quoi et n'importe comment. Si on était grossier, on vous dirait que tout part en sucette en 3 ou 4 pages et que le reste de ces épisodes est un ramassis de situations ressemblant à un catalogue de pratiques humiliantes qui rendent la lecture totalement inintéressante. Car le ratage intégral tient au fait qu'il n'y a aucun humour, ce qui est bien dommage pour ce qui se voulait être une parodie. Résultat : les perversions et autres pratiques sexuelles décrites ressortent du scabreux. My sister, my slut, ça vous donne une idée du degré de finesse. Côté dessin, sur une bonne moitié des 5 volumes bien dégueulasses ici rassemblés en recueil, ce n'est pourtant pas trop mal. Mais ça se gâte sévèrement en fin de parcours. L'aspect bien crade, mais surtout sans aucun second degré, de ce porno, le rend triste à crever ou fait de lui un produit pour des êtres à la sexualité aussi développée que celle des invertébrés. Un ratage total, au sens séquentiel du terme.