L'histoire :
Paris, un soir de printemps, 22 h. Ling et Bastien pénètre dans l’Hôtel Condor où on leur a fixé rendez-vous. Avant d’entrer, Bastien lui fait la promesse de ne céder à aucune tentation, à l’intérieur. Le jeune couple est accueilli par le Directeur de l’établissement, émerveillé par la beauté de Ling, âgée de 13 ans. Il valide leur inscription : ils commencent demain, respectivement comme soubrette et garçon d’étage ! Pendant ce temps, Charles, le chef de service, prend en levrette Rosa, une soubrette de l’hôtel, tout en matant une femme en chaleur de l’autre côté d’un miroir sans tain. Peu après, il descend pour donner ses instructions à Bastien et Ling : port de culotte interdit pour elle et kilt obligatoire sans slip pour lui. Charles les laisse dans leur chambre. Ling appréhende cette expérience, mas ils n’ont pas le choix : ils doivent gagner de l’argent au plus vite. Pour la réconforter, Bastien baisse son pantalon et sort son sexe en érection. Ling ne se fait pas prier pour venir le sucer goulûment…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout d’abord, une parenthèse culturelle. Après tout, dans le mot « culture », il y a cul ! Le titre de l’album est L’hôtel con-d’or, un choix pas si innocent. Le mot con est le surnom donné au sexe féminin (bravo le machisme, puisqu’il désigne par extension quelqu’un de stupide). En espagnol, le terme conejo (lapin en français) est le sobriquet du sexe féminin ; en français, on l’appelle communément chatte ! Mais revenons à minous. Ici, il est question de tentation pour un jeune couple. Saurons-t-il y résister ? Le directeur de l’hôtel, le groom Charles et la soubrette Rosa font des pieds et des mains pour les emmener dans des terrains coquins... mais rien n’y fait. Ils ont pourtant plus d’un tour dans leur sac pour les faire craquer : Harold Wexburt avec sa potion magique désinhibante et l’organisation d’une partouze géante. Le scénario montre une succession de scènes de cul qui s’emboîtent les unes dans les autres. Le twist final sauve un scénario un poil répétitif, qui part en couilles et vulve ! L’intérêt de cet album réside aussi dans le dessin léché de Hopper. Outre les scènes de baise bien exécutées, cet album fourmille de petites trouvailles, si l’on y regarde bien. Comme le pommeau de douche et le robinet, métaphores phalliques, jusqu’au bout du bout. Une vraie BD de cul à l’ancienne !