L'histoire :
Julia travaille dans la ferme de ses parents mais ne s’y plait guère. Elle décide donc de quitter le domaine familiale afin de monter sur Paris pour tenter sa chance. Elle prend le train puis, une fois sur place, loue une chambre. Elle va enfin pouvoir flâner et découvrir cette ville magnifique. Très rapidement, Julia est abordée par un inconnu et elle accepte de prendre un verre avec lui, se sentant en confiance. Au fil de la conversation, l’inconnu propose de lui présenter un grand ami à lui qui se fera un plaisir de lui faire visiter la capitale. Elle suit donc l’inconnu jusque dans un parking où se trouve garée une Rolls. A l’intérieur, elle fait la connaissance du Major qui tombe instantanément sous le charme de Julia. Afin de faire plus ample connaissance, Major commence à la déshabiller... avant d’aller plus loin. Mais comme elle se débat, il fait mine de l’étrangler avec une cordelette. Julia acquiesce et se laisse pénétrer par ce mystérieux Major…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Dynamite rééditent ici l’intégrale des aventures de Julia par Olson. Ce premier volume en fascicule souple contient les trois premiers épisodes des aventures sulfureuses de la jeune et jolie Julia, personnage sexy dont l'ingénuité et l'innocence sont caricaturales et emblématiques de la BD érotique des années 80. Cette série marque aussi l’entrée de l’auteur Olson en bande dessinée érotique. Au fil de ses expériences, l'héroïne va évidemment découvrir l'attractivité extrême de son corps et assouvir ses fantasmes les plus fous. L’auteur nous fait ainsi découvrir tout un univers de sexe débridé, dans un monde particulier où se mêlent argent et prostitution. La jeune Julia sert de bouc-émissaire et se voit offerte en tant qu’objet sexuel à qui veut bien payer pour la prendre. A l’aide d’un dessin réaliste ultra maîtrisé en noir et blanc, Olson nous fait plonger dans des aventures sadomasochistes dans lesquelles tout est permis. Au travers de scènes très crues, voire hardcore par moment, l’auteur montre sa dextérité de dessinateur et de metteur en scène. Cette histoire est donc loin d’être une ode à la féminité – un écueil classique du registre... – le propos se contente basiquement de chercher à exciter le lecteur mâle. Une intégrale à réserver aux lecteurs avertis et aux obsédés-fans du genre.