L'histoire :
Annie a 19 ans. Elle vit chez ses parents, dans une banlieue bourgeoise. Sa voisine, Cynthia, a 41 ans. Elle a tout de la femme respectable : épouse modèle, bonne mère de famille. Oui mais voilà, la jeune Annie a deviné les penchants de sa voisine et surtout sa capacité à se soumettre à tous ses désirs. Trouvant là l'occasion de briser sa routine, la quarantenaire devient une esclave sexuelle, consentant à s'avilir de plus en plus. Elle est à l'entière disposition de sa jeunette de voisine et y prend un malin plaisir...
Ailleurs, un mari rentre chez lui. Il retrouve sa femme prenant son bain. Il sait qu'elle va se confier à lui. Lui dire comment quelques jeunes garçons l'ont prise comme la dernière des traînées dans un garage. L'homme sent monter rapidement son excitation. Il entreprend son épouse, qui lui conte aussi un plan à trois qu'elle a organisé avec une de ses anciennes copines de lycée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur le porno en Bande (ou pas) Dessinées, les avis divergent. Et 10 verges, c'est énorme. On les trouvera bien ici, entre deux moules (plus ou moins fraîches) et autant de lèvres (inférieures ou pas). Alors autant clarifier notre avis dès à présent : ce livre ressort de la nouvelle illustrée plus que la BD en elle-même. En soi, ce n'est pas un problème. On doit aussi remarquer que si Quinn maîtrise l'anatomie et qu'il valide sa démarche artistique par des références cachées à des peintres comme Le Titien ou le Caravage, on ne nous fera pas avaler la pilule (à défaut d'autre chose) lorsqu'il s'agit de jouer sur le scabreux. Et détrompez-vous, il n'y a aucune Morale derrière notre discours. Des Von Götha et bien d'autres, dont l'illustre Pichard, on maintes fois réussi à décrire des situations des plus humiliantes (surtout pour les femmes, avouons-le), tout en réussissant le tour de force de proposer au lecteur une expérience troublante, voire bandante, n'ayons pas peur des mots. Dans ce tome 5 d'Ombre et lumière, on n'a pas trouvé que la recette marchait mieux qu'une petite dose de bois bandé... Pourtant, l'auteur met le paquet, y compris de foutre. Les tabous abordés ici, comme autant de sujets à fantasmes, visent la soumission, le candaulisme (ou l'art de kiffer d'être cocu, pour les ignorants ; mais vous n'en n'êtes sûrement pas si vous lisez ces lignes) et même un climat explicitement incestuel (pas incestueux, il y a une différence ; cul-tivez vous un peu). Pour autant, ça reste à nos yeux du porno relativement banal, illustré par un auteur qui ne manque pas de talent non plus, mais dont les dessins des pages intérieures sont très loin du soin qu'il apporte à sa couverture qui, elle, est superbe. Voilà, faites-vous votre propre à vit (l'hygiène, c'est primordial) en lisant cet album si vous êtes fans de X.