L'histoire :
Cécile, jeune fille plantureuse et généreuse semble être mariée à un homme incapable de la satisfaire. Alors, elle rêve… Prise en main par un inconnu qui l’a emmenée à une agence de contrats sexuels, elle passe d’époque en époque, rencontrant hommes et femmes prêts à tout pour jouer de ce corps qui ne demande qu’à s’ouvrir au plaisir. Libertinage, adultère, viol, sadomasochisme, Cécile passera par toutes les pratiques pour se découvrir au plaisir. Les rêves s’arrêteront avec un rappel à la réalité surprenant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
BD onirico-érotique ou onirico-pornographique ? Si nous nous en tenons aux définitions, nous ne sommes pas dans l’érotisme, mais bien dans la pornographie (cela ne dévalorise en rien la BD, mais appelons un chat, un chat). Les dessins d’Erich Von Götha laissent peu de place à l’imagination. Gros plans, plans moyens, absence de texte (sauf sur la dernière planche)... il ne manque que la bande son pour retrouver les bons vieux pornos des années 80. Sur un modèle proche de la dramaturgie de Sade, Cécile enchaîne les expériences à un rythme effréné, passant de la douce ingénue à l’experte malgré elle. Le scénario est bien ficelé , les dessins réalistes, crus… L’enchaînement des rêves passant d’une époque à l’autre déroute un peu. La profusion des situations prouve si besoin est, l’imagination débordante d’Erich Von Götha. Bref une BD onirico-pornographique qui tient ses promesses…