L'histoire :
Ce soir là, Marco et Serena, un couple jeune, beau et libre, va en boîte de nuit. Dans sa robe moulante, Serena se déchaine sur la piste de danse. Mais remuer le popotin, ça donne soif et il y a vraiment trop de monde pour qu’elle puisse espérer s’approcher du bar. Aussi décide-t-elle d’aller prendre l’air sur le parking. Un peu à l’écart, elle se penche alors devant la fontaine pour s’y rafraîchir le visage. A ce moment là, deux jeunes gens garent leur voiture pile derrière elle. Ils remarquent aussitôt la superbe croupe de la jeune femme : c’est génial, quand elle se penche, on voit sa culotte. Ces gros malins décident de mettre plein phares, afin d’améliorer l’effet de transparence… Or, surprise : plutôt que de se sauver, Serena joue leur jeu et elle écarte encore plus les cuisses. Et puis tant qu’elle y est, elle retire même sa petite culotte… et leur offre quelques postures exhibitionnistes de folie. Les deux gars hallucinent. Serena poursuit en se retournant puis en grimpant sur le capot et en compressant son aimable poitrine contre le pare-brise. Et puis la voilà qui monte, qui monte… jusqu’à se positionner au-dessus du toit ouvrant. Elle se laisse tripoter par les gars qui passent leur main. Et puis elle s’accroupit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le titre et la couverture sont sans ambigüité : voilà une pure, une vraie BD porno, 100% dédiée à l’onanisme de la gente masculine. De scénario, il n’y en a guère plus qu’une suite de mises en situations d’une créature de rêve, pas farouche pour un sou, pour ne pas dire franchement nymphomane. Tout juste a-t-elle un prénom, mais à vrai dire, on s’en fiche pas mal. Voilà donc la belle Serena, plutôt blonde en haut et plutôt brune en bas, qui se donne en spectacle, et puis finalement toute entière, à deux inconnus sur un parking (heu… et les MST, on y pense des fois ?). Puis sur une plage de nudistes, son mec la partage volontiers avec un routard tchèque athlétique et membré comme un taureau, pour plusieurs parties à trois… Du coup, elle écope de quelques irritations mal placées et consulte un spécialiste qui en profite comme un gros cochon. Ça c’est de l’intrigue tarabiscotée, hein ! De même les dialogues n’abusent pas vraiment de votre temps et très logiquement, ces 47 planches se parcourent très vite (la première fois, parce les suivantes, faudra décoller les pages). Après tout, puisque vous lisez ces lignes, vous vous doutez que dans ce registre, la vérité est ailleurs. Le dessin ultra réaliste de Luca Tarlazzi est en effet le meilleur atout de ce porno chic et choc, c’est à dire ni trop prude ni trop trash, pile dans la moyenne. Les courbes de mademoiselle sont gracieuses, le rythme de lecture insiste juste ce qu’il faut sur chaque séquence, les proportions sont équitables (quoique le tchèque énerve un peu…). Il est juste dommage que la colorisation « bave » parfois… elle aussi.