L'histoire :
Après avoir complètement foiré sa première année de fac, Florence part en vacances sur la côte d’azur avec un mec plein aux as… qui l’abandonne après l’avoir sautée durant 3 jours… avec un séjour dans un palace à régler. Bref, Florence est dans une merde noire. Dans un premier temps, ça ne l’empêche pas de se faire dorer la pilule sur la plage. Elle y fait la connaissance d’un vendeur d’esquimaux ambulant. Elle croit d’abord se faire lourdement draguer, mais Maxime est plutôt sympa et pédé. Il lui propose de se faire embaucher par son boss pour vendre des glaces. Il la prévient aussi : faut juste accepter de se faire tringler par le patron. Florence n’est pas à une culbute près et elle accepte. Le patron est sale, gros, malodorant, libidineux, mais il a un gros braquemard et ça fait toujours du bien par où ça passe. Dès lors, Florence est donc vendeuse de glaces. Comme elle est bien roulée, elle attire les regards et la clientèle… dont Charles Bellepine, un jeune homme de la haute qui lui propose 200 pour une pipe dans sa tente. Flo accepte pour 400. Plutôt satisfait, Charles l’invite alors à être « l’animatrice » d’une soirée chaude dans sa villa, avec des potes qui paient bien. Flo a besoin de fric, donc elle accepte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jeune, super bien gaulée et sexuellement curieuse, l’héroïne de ce porno en noir et blanc est aussi passablement désargentée. Très logiquement, elle se prostitue de moult manières, ce qui donne lieu à moult séquences de baise, avec moult partenaires, dans moult situations et moult orifices. Fin du scénario. On vous a pourtant prévenu : c’est-un-por-no ! Un porno qui a d’ailleurs déjà 20 ans : avant d’être aujourd’hui édité par Dynamite, il fut publié pour la première fois en 1994 (chez Media 100). Aucun de tous les prétextes ici proposés pour dessiner / lire du cul n’est très moral, mais ce n’était pas non plus l’objectif du prolifique Ardem, pseudo pour l’érotisme d’Alain Mounier (plus connu des vrais amateurs de BD !), qui a jadis mené une carrière parallèle avec ce genre d’ouvrages basiques. Sa griffe de dessin réaliste est maîtrisée quoiqu’académique et convenue. Elle se contente généralement de plans rapprochés sur les personnages et leurs galipettes, voire de « maquereaux » plans sur les muqueuses sensibles des acteurs, le nec-plus-ultra du registre. Il y a un public pour ce genre de bouquin et celui-ci sera ravi. Les amateurs mâles de 9ème art pur, quant à eux, regarderont Florence du coin de l’œil, vaguement distraits…