L'histoire :
Anya joue au coin du feu. Près d'elle, son acolyte, le chien Kozak, roupille tranquillement. Elle chantonne, mais elle est coupée par des bruits qui proviennent de la maison. Une toux, violente et forte. Elle arrête son jeu pour se précipiter vers son Papouchka. Il est appuyé contre un meuble et tousse sans discontinuer. Elle lui demande s'il va bien. Il lui répond qu'il ne se sent pas très bien et qu'il va s'allonger un peu. Ça ira mieux demain. Anya ne comprend pas. Pourtant il porte ses nouvelles bottes ! Papouchka lui répond qu'il les a reçues trop tard. Le lendemain matin, aux premières lueurs du jour, Anya apporte un grand plateau pour le petit-déjeuner à son Papouchka. Elle est pleine d'entrain, mais l'état de son Papouchka ne s'est pas amélioré. Au contraire, il semble souffrir et il a de la fièvre. Elle ne peut se résoudre à le laisser dans cet état. Elle se rend en ville pour lui acheter des médicaments et le remettre sur pied. Elle accroche donc son traîneau à son chien Kozak et se lance à toute allure sur les routes enneigées. Mais son chien va trop vite et son traîneau bascule. Ce n'est pas un bon jour... Alors qu'elle se remet sur pied, l'oiseau bleu apparaît devant elle et se transforme en fée. Celle-ci lui dit qu'il n'y a qu'un moyen de guérir Papouchka. Il lui faut s'aventurer dans la forêt et demander de l'aide à la redoutable Baba Yaga.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au scénario et au dessin, Crisse poursuit les aventures enneigées de sa jeune héroïne Anya, accompagné par Fred Besson à la couleur. Dans cette nouvelle aventure, pour aider son Papouchka à guérir, Anya veut se rendre en ville pour lui acheter des médicaments. Mais l'Oiseau bleu lui indique que le seul moyen de le guérir est d'obtenir un remède auprès de Baba Yaga, une sorcière. Pour cela, il faut s'aventurer dans la forêt (ce que Papouchka interdit à Anya) et affronter ses peurs pour rencontrer l'effrayante Baba Yaga... Ce nouvel album au format à l'italienne s'adresse toujours au jeune public qui veut s'initier à la bande dessinée. L'histoire est courte, les dialogues ne sont pas compliqués à appréhender, et le dessin permet de s'immerger facilement dans ce monde de contes. Les illustrations de Crisse s'apparentent toujours beaucoup à celles des films d'animation, ce qui rend la lecture plus aisée pour les primo-lecteurs qui ne sont pas forcément à l'aise avec la bande dessinée. La quête est simple et se conclut dans ce tome qui peut se lire de manière indépendante. Les enfants éprouveront de l'inquiétude, pourront être effrayés par Baba Yaga, mais trouveront du réconfort dans le dénouement, et auprès des personnages principaux. La colorisation crée des ambiances distinctes qui permettent de bien comprendre en voyant les images que nous passons d'une émotion à l'autre.