L'histoire :
Après s’être matérialisé pour combattre le gigantesque pneumopompe dans le cimetière, le fantôme du pirate Igor est (une nouvelle fois) mort. Sixtine et ses amis (les copains du collège et les deux autres fantômes de pirates) lui rendent donc un dernière hommage, en vidant une bouteille de rhum à sa santé. Le retour à la maison est plus compliqué pour Sixtine, car sa mère s’inquiétait de ne pas la voir rentrée à une heure aussi tardive du soir. L’enterrement d’un fantôme n’est pas vraiment une excuse crédible… Le lendemain, Sixtine reçoit une surprenante invitation de la part de ses grands-parents paternels, pour un rendez-vous dans le cimetière. Ils lui proposent alors de participer à une réunion des « grandes familles ». Sixtine sent que ça va être difficile de négocier ça avec sa mère… Soudain, des hordes de spectres se mettent à les attaquer ! Qui donc peut bien être à l’origine d’une telle attaque. A l’aide d’une incantation, la grand-mère de Sixtine convoque alors une armée de gardes impériaux, qui livrent un combat acharné en corps-à-corps avec les monstres. Les soldats viennent à bout des zombies, mais l’origine de cette attaque reste inquiétante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin d’aventure pour Sixtine, adolescente issue d’une famille de nécromanciens qui se retrouve soudain à devoir faire face à des problématiques de fantômes et de luttes entre forces obscures. Le scénario de Frédéric Maupomé referme toutes les zones d’ombres ésotériques, sans oublier d’attribuer à son héroïne des petites préoccupations de l’âge adolescent (les copains, les premières amours, les relations tendues avec les parents…). La quête initiatique de Sixtine est rythmée et inventive, avec des zests d’humour. Elle procurera sans doute quelques frissons sur le public cible, sans faire non plus trop peur… même si cette histoire se permet aussi quelques facilités de résolutions. Cette partition narrative plutôt débridée sur le front des circonstances fantastiques permet à Aude Soleilhac de montrer une dernière fois l’étendu de son talent. Sa griffe artistique est très personnelle, parfaitement au point et complétée par une gamme colorimétrique légèrement décalée. En somme, une sympathique et dynamique série ésotérique pour les 8-13 ans est désormais bouclée en 4 tomes.