L'histoire :
Une fille hilare quitte un colosse en slip. Encore une qui trouve sa bite trop petite ! L’homme bodybuildé est désespéré et implore Dieu : Pourquoi avoir un corps aussi parfait et n’être membré que d’un micro-pénis ? Pourquoi faire autant de sport pour être finalement impuissant ? Pourquoi avoir le gland aussi près des couilles ? Face à cette détresse le Seigneur fait une apparition et s’adresse directement au sportif. Il lui déclare qu’il possède des actions dans l’automobile et que pour compenser son atrophie sexuelle, l’homme achètera de grosses voitures. Petite queue, grosses dépenses ! Que le colosse se console, il aurait pu souffrir de progéria, et mourir à 25 ans, vierge !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Davy Mourier ne respecte vraiment rien ! Même pas Dieu qu’il met en scène et qu’il caricature comme un odieux abruti immature, alcoolique, obsédé sexuel et qui n’a aucune morale. Totalement sans filtre, l’auteur de la « petite mort » use et abuse d’un humour bête et méchant qui n’aurait pas déplu aux fondateurs d’Hara-Kiri. Autant être clair, ce petit format ne fait pas dans la finesse et il n’est pas à mettre entre toutes les mains, car son humour outrancier risque de choquer et de provoquer des réactions violentes chez les grenouilles de bénitier. Au contraire, pour les autres païens et mécréants qui adorent la provocation, l’humour un peu lourd et gras, ces courtes histoires vont déclencher des barres de rire. Ancré dans son époque, Davy Mourier multiple les références geek ce qui a au moins la vertu de moderniser Dieu. Coté dessin, on retrouve le trait épuré de Davy Mourier où quelques touches de couleur font de rares apparitions.