L'histoire :
Après être parvenus à allumer les phares, blanc, rouge bleu et jaune, Oona, Jax et An Tzu se mettent en quête d’allumer le phare vert. Oona crée un portail vers Grimbo{e) et le traverse en compagnie de ses amis. Sur place, AN Tzu comprend que l’infection que lui a transmise le Simulacre (la disparitiole) mènera au désastre si Oona parvient à allumer le phare vert ! Comment l’en empêcher ? En orbite, autour de Salassandra, Stan Moon est dans son vaisseau. Il a réuni les plus éminents scientifiques des Cinq mondes pour créer une armure qui bloquera la lumière des cinq phares. En attendant, il compte sur son fils Néko (An Tzu pour ceux qui ne le savaient pas)… Quand Oona, Jax et An Tzu arrivent à Fort Persil, ils demandent aux habitants où se trouve le Phare de ce monde. Mais, aucun ne sait. Ils décident d’aller tenter leur chance vers Vert-de-Gris. Pendant leur voyage, ils découvrent que la mer est recouverte d’une épaisse mousse verte qui dévore tout ce qui tombe dessus. D’ailleurs, chaque année, des touristes meurent. Seuls les Cossiens, un peuple étrange, a le pouvoir de marcher dessus. Ils sont en harmonie avec la mousse et quand ils chantent, elle leur ouvre des trous où ils peuvent pêcher. Les colons suivent les Cossiens pour pêcher par la même occasion avant que les trous ne se referment. Le soir venu, An Tzu rejoue la mélodie de Bryacée avec sa flûte. Et comme par magie, la mousse verte réagit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cinq Mondes au bord de l’extinction, trois héros inclassables, une saga interplanétaire. Avec cet ultime tome, 5 Mondes livre son épilogue en apothéose. Durant ces années, le plaisir de lire cette aventure a été total, du début jusqu’à la fin. Les mondes créés par les auteurs emportent littéralement, avec des noms de lieux singuliers (Port Persil, Collines de Jade, Port Céladon…) animés par des personnages (les Cossiens qui maîtrisent la matière verte !) tout autant singuliers et mystérieux (personne n’a jamais entendu parler du phare vert (mais où se cache-t-il donc ?), auxquels on s’attache profondément. Un travail à dix mains (Mark et Alexis Siegel, Xanthe Bouma, Matt Rockfeller et Boya Sun au casting, ouf !) qui porte ses fruits. Ce qui frappe ici, c’est l’intensité narrative avec des protagonistes toujours en mouvement, qui sont prêts à tout pour accomplir leur quête. Et comme dans un jeu vidéo, les gentils (Oona et ses amis) doivent affronter le méchant (l’odieux Simulacre) dans le tableau final, au cours d’une confrontation de haute voltige où chacun utilise ses pouvoirs magiques ! L’aspect écologique de cette série donne un supplément d’âme au récit, ce qui en fait un album avec des significations à tiroirs bienvenues. Soulignons aussi, les couleurs intenses et profondes qui complètent l’univers de ces albums, ajoutant une dimension intense à la lecture. Les 5 Mondes, c’est bel et bien fini, mais ils pourraient bien poursuivre leur vie sur grand écran ou petit écran, tant l’ensemble est captivant.