L'histoire :
Fin août, Jean-Paul cueille des mirabelles dans son immense verger pour réaliser une gnôle dont il a le secret. Il est interrompu dans son travail par Philippe, journaliste à l'Est Républicain. Ce dernier vient le voir car Jacotte, sa femme, est en pleine dépression, depuis que Gaston Sidérac a choisi d'arrêter les enquêtes du commissaire Grosjules. Il s'avère aussi que Jacotte est l'ex-femme de Jean-Paul. Après avoir lu une bonne partie des enquêtes de Grosjules, Jean-Paul propose à Philippe de venir faire un tour à Paris, car il doit interviewer Jean Gadin, celui qui incarne le commissaire Grosjules à l'écran. Arrivés dans la Capitale, ils se rendent dans l'appartement de Jean Gadin et Jean-Paul se retrouve enfermé à l'intérieur, sans savoir pourquoi. Le lendemain matin, Philippe revient avec Jean Gadin pour lui expliquer son plan pour sortir Sidérac de sa retraite : il souhaite que Jacotte écrive des lettres à Sidérac...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après J'ai pas tué De Gaulle, mais ça a bien failli ou C'est pas du Van Gogh, mais ça aurait pu, Bruno Heitz prend les mêmes ingrédients et récidive avec un titre improbable : C'est pas du polar... mais ça craint quand même. L'absurde règne en maître dans ce vaudeville parodique, qui rend hommage à San Antonio et Georges Simenon. Excusez du peu ! Or, rapidement, l'ouvrage qui baigne dans l'absurde, se délite dans son récit. Avec cette intrigue quelque peu décousue, Bruno Heitz peine à convaincre. Tant et si bien que l'ennui gagne. Côté dessin, malgré des personnages hauts en couleurs et totalement décalés dans leur représentation, Bruno Heitz n'arrive pas à sauver cette réflexion sur le métier d'écrivain. Dommage que ce nouvel opus ne soit pas à la hauteur des bonnes intentions entrevues dans les précédents albums de la saga, enclenchée avec J'ai pas volé Pétain, mais presque...