L'histoire :
Alfonsino a trouvé sa place à Istanbul. Il s'est fait des amis et il a même trouvé un petit boulot. Le sous-marin du capitaine Spöring accoste en ville. L'équipage a droit à une permission, à l'exception du lieutenant Black Francis qui a une mission secrète. Le détective Duncan Dimanche est lui aussi en ville, cherchant désespérément la trace d'un dénommé Spöring. Un peu désespéré, il s'assoit à la table d'un restaurant dont le serveur n'est autre qu'Alfonsino. Lorsque le jeune garçon s'approche, la pierre qu'il porte autour du cou brille soudainement. Duncan a dans sa poche une poudre ramassée sur les lieux où il a croisé le vieillard Alpha. Ce dernier fait d'ailleurs son apparition dans la minute qui suit. Il se jette sur la pierre qui envoie une lumière vive et le projette au loin. Pendant ce temps, Black Francis espionne les allées et venues d'un des passagers du sous-marin. En effet, un espion serait à bord...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome d'Agito Cosmos avait laissé d'excellentes impressions aux lecteurs. Olivier Milhaud y racontait les déboires de trois protagonistes principaux : Alfonsino un jeune ado, Duncan le détective et Pénélope la militaire. Jusqu'ici, on suivait les péripéties de chacun ; avec ce second volet, leurs routes se croisent enfin. L'aventure prend donc une nouvelle tournure et les rebondissements qui en découlent risquent de surprendre les plus blasés ! L'action est omniprésente et certaines séquences sont vraiment bien inspirées. Agito Cosmos bénéficie aussi de beaucoup d'humour, aussi bien dans les situations que dans les dialogues. L'album est toujours illustré par Fabien Mense, le dessinateur des Tikitis. Celui-ci offre un trait dynamique, proche de l'animé et plus spécifiquement de la japanimation. Sa colorisation toute en teintes pastelles fait des merveilles et permet d'établir un bilan visuel soigné. Agito Cosmos a tout pour plaire : un bon scénario, de jolis dessins et une aventure qui ne demande qu'à vous emmener...