L'histoire :
Pendant qu’il se fait soigner par sa fille, le grand-père d’Alyson Ford raconte son histoire et notamment un événement survenu trois ans plus tôt. A l’époque, il appartenait à une association secrète qui avait pour but de protéger les sites où les forces telluriques sont puissantes, où la magie semble exister. Il était alors à la tête d’une expédition dans une montagne. Alors qu’une tempête de neige est sur le point d’interrompre leur mission, seuls sir Bénédict et le grand-père d’Alyson poursuivent leur exploration. Dans le fond d’une crevasse, ils distinguent une lueur comme un projecteur et des hommes portant des peaux de bêtes. Il s’agit de yétis qui idolâtrent la lumière qui les protège. Le grand-père d’Alyson explique alors à son compagnon qu’avec son association, ils veillent à ce que la magie de ce lieu ne tombe pas entre de mauvaises mains. Le grand-père d’Alyson demande alors à Sir Bénédict s’il est prêt à rejoindre la flèche d’or et à perpétrer leur mission.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce second volume d’une histoire qui en comprendra trois, on retrouve Alyson Ford et sa famille en plein cœur de la forêt amazonienne. La jeune aventurière va avoir pour mission d’empêcher Sir Bénédict de trouver la flèche d’or, une force divine tombée du ciel. L’adolescente, qui pourrait être la fille d’Indiana Jones et de Lara Croft, n’a pas froid aux yeux et semble prête à tout pour interrompre les sombres desseins de ce sinistre sir. Pour cela, elle peut compter sur ses amis, sa famille, les indiens de la forêt, ainsi que leurs frères d’âme, des animaux qui sont liés aux hommes par l’esprit. Au fil de l’histoire, on découvre qu’Alyson dispose de dons chamaniques qui accordent une teinte fantastique au récit. Si initialement, cette histoire créée par Joris Champlain (Les carnets de Cerise) avait une tonalité écologique, avec la protection de la forêt et de ses habitants, il faut désormais ajouter la défense des enfants qui sont réduits en esclave par Sir Bénédict et sa clique. Ce mélange des genres manque un peu de cohérence et donne le sentiment d’un récit fourre-tout qui patine un peu. L’illustration d’Olivier Frasier est quant à elle très plaisante et d’une grande maîtrise. Avec son dessin semi-réaliste, le lecteur est plongé au cœur d'une nature luxuriante avec sa faune sauvage. Avec Helia pour la mise en couleurs, chaque page est un voyage immersif au cœur de la jungle.