L'histoire :
A l’abbaye de Readingum, Ecbert dirige une congrégation de moines copistes. Il a fort à faire avec son jeune frère Edward qui ne rêve que d’une chose : prendre le large. Il essaie dès qu’il peut de s’échapper, en utilisant pour ce faire des déguisements... presque réussis. Ecbert, une fois encore, tente de le raisonner. Pour son bien et celui de sa famille, il doit rester au monastère. De plus, Edward a du talent pour les langues anciennes, le dessin et les sciences. Il lui montre d’ailleurs des parchemins qu’il vient de recevoir et dont il ne parvient pas à décrypter les signes. Edward jette un œil sur ceux-ci et remarque que les signes forment une langue inconnue, mais, il ne souhaite pas pour le moment poursuivre l’analyse. Au même moment, à l’extérieur du monastère, un chariot avec deux personnes à bord arrive à vive allure. L’homme et la femme hurlent qu’ils sont poursuivis par les Danois. L’alerte est donnée afin de contenir l’attaque. Cependant, les deux personnes du chariot sont des vikings déguisés. Ils pénètrent ainsi tranquillement dans le monastère à la recherche de personnes précises. Ils se rendent alors dans la salle des copistes et trouvent celui qu’ils cherchaient, le jeune Edward…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cette adaptation en BD du jeu vidéo Assasin’s Creed Valhalla, on plonge dans l’Angleterre du IXème siècle au sein d’une congrégation de moines copistes. Ecbert et son jeune frère Edward vont tomber sur de mystérieux parchemins contenant un langage secret. Hélas, Edward est séparé de son frère Ecbert par des vikings. Il intègre alors un ordre mystérieux par l’intermédiaire d’Ytham, son geôlier chez les vikings, et se lance sur la piste des parchemins et de son frère qui, lui aussi, a disparu. Ce récit fantastique teinté d’ésotérisme scénarisé par Mathieu Gabella nous plonge ainsi dans une quête ponctuée d’épreuves, au cours de laquelle le jeune Edward va découvrir le monde secret des « précurseurs ». Au dessin, Paolo Traisci propose un graphisme élégant, dans l’esprit du jeu vidéo. Les décors sont travaillés et fournis et les personnages fluides et dynamiques, avec des nez et des mentons pointus. Cette adaptation s’adresse avant tout aux connaisseurs de la saga Assassin’s Creed. L’histoire, les personnages et les décors collent à l’univers du jeu. Si vous n'êtes pas familier de cet univers, vous n'aurez cela dit aucun mal à vous l'approprier.