L'histoire :
Donald, comme à son habitude, se repose chez lui, tandis qu’à l’exterieur, un étranger l’observe. Le canard s’en aperçoit et l'envoie balader jusque dans la poubelle. Ce personnage, pourtant, continue ses observations chez Picsou, puis chez Grand-mère Donald, avec toujours le même résultat : il est lourdement chassé. Il s’avère être, en fait, un réalisateur de films pour la télévision, à la recherche de nouveaux acteurs. Il convoque ainsi Donald et les autres, afin de leur proposer le job d’acteurs pour sa nouvelle adaptation cinématographique de Robin des bois, version modernisée. Personne n’hésite pour la signature du contrat et le tournage peut donc commencer. La légende de Robin des bois, interprétée par Donald, démarre dans le comté de Duckingham, dont le gouverneur décide de partir en congés. Il donne alors les pleins pouvoirs au vice-président, qui n’est autre que John Picsou. Celui-ci, dés la prise de pouvoir, prend des mesures afin d'augmenter les impôts, car il n’y a, pour le moment, aucune rentrée fiscale. Afin de mener à bien ses actions, il engage Gontran et sa chance, comme shérif du comté.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle aventure de Donald, imaginée par Romano Scarpa, raconte la célèbre aventure de Robin des bois, à travers un film télévisé modernisé. On retrouve donc Donald et sa famille sous les feux des projecteurs, dans une histoire pas vraiment originale, ni dans la forme, ni dans le fond. Ici, Picsou et Gontran jouent le rôle des méchants voulant dépouiller la population de leur argent. Or, pour y parvenir, ils s’allient avec les rapetipetous, joués par les Rapetou eux-mêmes. Cette version moderne de Robin des bois se joue dans une ville moderne, mais en tenue de l’époque... Bref, on a connu mieux, en matière d’originalité et d’aventure. Donald, aidé de ses neveux, va quand même parvenir à ses fins, en utilisant la ruse, et à faire en sorte que cette histoire se termine bien. Le dessin de Scarpa reste dans son ensemble très basique, avec une bonne maîtrise des célèbres personnages zoomorphiques. Un bémol est à porter concernant les décors, qui sont loin d’être suffisants pour ajouter de l'intérêt à l’histoire. Néanmoins, on est bien dans l’esprit des aventures de Donald et de ses neveux, tels qu’on a l’habitude de les lire.