L'histoire :
C'est en Suisse, au début du XIXème siècle, non loin du lac Léman, que le Dr John Poldori a découvert l'aether vaporeux. Comme souvent, c'est une expérience ratée qui a débouché sur la découverte de ce qui allait révolutionner bien des domaines scientifiques. Volta et Ampère relayèrent très rapidement les travaux de Poldori qui, à vrai dire, se souciait plus de trouver un élixir de longue vie, que d’exploiter cette source immense d'énergie qu'il avait accidentellement découverte. Très vite, l'aether vaporeux remplaça l'électricité. Bien sûr, les militaires s'y penchèrent de très près, mais une de ses caractéristiques les plus surprenante résulta d'une séance de spiritisme durant laquelle la substance fut manipulée : une fée fit son apparition !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Impossible d'ignorer qui est Olivier Ledroit, pour peu qu'on prétende s’intéresser un tant soit peu à la BD. Précurseur de la vague médiévale- fantastique et cofondateur des Chroniques de la Lune Noire, cela fait environ 25 ans qu'il régale les lecteurs avec son trait racé et ses compositions très détaillées. De Xoco à Sha, en passant par Requiem, Chevalier Vampire et Wika, il fait partie des graphistes dont on reconnaît le travail au premier coup d’œil. Et ce n'est pas l'ami Philippe Druillet, signataire de la préface, qui dira le contraire. En s'appuyant sur des textes de Thomas Day, le dessinateur et peintre nous propose un recueil d'illustrations de toute beauté, dans lesquelles les fées paraissent bien réelles mais sont aussi le meilleur prétexte à coucher sur le papier de délicieuses créatures féminines. En se basant sur un univers steampunk dans lequel il est particulièrement à l'aise, Olivier Ledroit s'offre ici aussi une belle occasion de travailler décors et costumes. Bref, l'affaire est simple : on en prend plein les mirettes. Fées et amazones n'est ni plus ni moins qu'un superbe artbook, dont le grand format et le papier de luxe constituent le support idéal des illustrations d'un ponte de la BD.