L'histoire :
Toujours à la recherche de sa femme enlevée, Gil se retrouve au milieu d’une bande d’illuminés appartenant à une secte mystico-ésotérique nommée « la renaissance ». Depuis trois jours, il investit les lieux afin de trouver des indices sur les « malfrats de l’avion ». Un indice trouvé dans le Range Rover lui a mis la puce à l’oreille sur ce centre. Dès lors, il passe ses journées à se renseigner auprès des adeptes, en essayant de ne pas éveiller de soupçons. Il fait chou blanc, jusqu’à ce qu’une adepte le renseigne sur une partie du domaine, interdite aux membres. Gil attend la nuit pour aller visiter cet endroit mystérieux. Au même moment, Djida a pour mission d’approcher le professeur Medjic. Elle se rend à une de ses conférences, pour tenter une approche. Grace à son charme, elle réussit à lui parler. Elle se fait alors passer pour une journaliste du magazine « Infinity ». Il lui propose d’écrire sa biographie, plutôt que de faire une interview. Au centre, la nuit tombe et Gil se prépare pour sa virée nocturne. Il découvre un bâtiment contenant de nombreux animaux en cage. Il n’a pas le temps de pousser plus avant ses recherches, car un gardien approche. Gil se réfugie derrière une étrange bouche de ventilation dans la forêt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième tome marque la fin du premier cycle des aventures de Gil St André, emmenées par le duo Jean-Charles Kraehn (au scénario) et Sylvain Vallée (pour le dessin). Cet épisode offre enfin le dénouement d’une enquête de longue haleine, menée par le héros Gil pour retrouver les malfrats qui ont enlevé sa femme. Car au-delà du simple rapt, c’est un vaste réseau de trafic humain qui va être débusqué. Heureusement, dans son périple, Gil est aidé par Djida, une femme flic, dont le rôle croîtra encore davantage dans les tomes à venir. Le scénario imaginé par Kraehn est jouissif de complexité. Au dessin depuis 3 tomes, Sylvain Vallée pérennise quant à lui, de la plus agréable des manières, la ligne graphique semi-réaliste mise en place par Kraehn. Ces cinq albums se suivent et forment un tout cohérent, mais l’intrigue n’en reste pas moins surprenante à chaque fin de tome. Mené tambour battant, Gil Saint André est LA grande réussite de feu la collection Bulle noire, aujourd’hui intégralement rééditée et remaquettée (avec des nouvelles couv) par Glénat…