L'histoire :
Comme indiqué par les ravisseurs de sa fille, Gil se rend à la gare de Lyon Part-Dieu. Il leur apporte l’argent nécessaire à la libération de Sabine. Comme prévu, il suit les instructions des malfrats par radio, qui le conduisent sur un pont isolé en campagne. Grâce à des jumelles, il aperçoit sa fille avec l’un des ravisseurs. Il fait descendre la rançon en bas du pont et en profite pour demander des informations sur l’enlèvement de sa femme… mais les ravisseurs ne semblent pas au courant. Après avoir récupérer sa fille, il rentre chez lui la mettre à l’abri. En fouillant les affaires de Sylvia, il découvre une boîte d’allumettes d’un club portant le doux nom de « Fleur du mâle ». Djida, la fliquette, informe Gil qu’il s’agit d’une boîte homosexuelle… Gil va donc faire un tour seul là-bas afin de trouver un début de piste. Sur place, l’ambiance est glauque. Il pose des questions au barman, mais sans succès. Il l’amadoue avec de l’argent, pour le prévenir de l’arrivée de l’homme qui conduit la grosse américaine. Quelques instants plus tard, il aperçoit sur la piste de danse Labru, une connaissance, avec lequel il entame la conversation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome palpitant, toujours signé à 100% de Jean-Charles Kraehn, met en place la véritable enquête de Gil Saint André sur la piste de sa femme disparue. Le héros Gil prend en main cette enquête, tout d’abord en solo, puis en collaboration avec la jeune lieutenant de police Djida, qui devient le réel personnage secondaire de la série. Cette sombre affaire d’enlèvement les conduira de surprises en stupeurs : en Belgique, Gil découvrira que sa femme mène apparemment une double vie dans le milieu de la pornographie ! Mais Gil se méfie des apparences… Les évènements étranges de la fin du tome jouent de nouveau sur le registre de la fausse piste. Sur le ton du thriller, de rebondissements rythmés en révélations, l’intrigue tient donc en haleine tout du long de l’album et introduit directement le troisième épisode vers « quelque chose de nouveau ». De facture réaliste idoine, complété des couleurs de son épouse Patricia Jambers, le dessin de Kraehn met en place des personnages attachants dans des décors documentés et précis. L’album se lit d’une traite, sans lourdeur, et appelle fortement à découvrir la suite de l’enquête…