L'histoire :
Il y a 50 ans, Avalon a déclaré son indépendance, entraînant le départ brutal de l’Axe de la direction de la planète. Aujourd’hui, c’est l’heure de la réconciliation, particulièrement bienvenue sur Avalon dont l’économie est morose. Pour certains, c’est surtout le début des complications. Karl et son frère Cédric vivent de vols divers avec un groupe d’amis et la police instaurée par l’Axe les gêne dans leur « travail ». De son coté, Lola, la propre fille du gouverneur, agit dans l’ombre et mène des actions de guérilla contre la puissance qui les a jadis laissé tomber. Un jour, ces deux groupes « commandos » se retrouvent sur un des vaisseaux des forces de l’Axe, les uns pour y voler du matériel, les autres pour le faire sauter. Après une courte altercation, ils finissent par sympathiser et se retrouvent dans un squatt pour fêter leur opération. Lola et Karl se remarquent rapidement, attirés l’un par l’autre. Mais la police de l’Axe est efficace, et tout le monde se fait arrêter. Lola, en tant que fille du gouverneur, est libérée presque aussitôt. En revanche, Cédric et Karl sont contraints d’accepter de travailler pour la police…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
HK est sans doute une des meilleures séries de sciences fiction du 9e art. Nul ne s’étonnera de voir Jean-David Morvan, en collaboration de Thierry Masson, aux commandes de ce scénario parfait. Particulièrement acérés, les dialogues ont même été réécrits à l’occasion de cette réédition grand format de haute qualité, pour être peaufinés. Les personnalités des personnages principaux sont l’objet de tous les soins de la part du scénariste, qui réussit à dresser dans HK une belle brochette d’âmes rebelles. Les protagonistes de second plan, qui font de courtes apparitions, comme le représentant de l’Axe, les forces de police, sont crédibles dès leur entrée en scène. Kevin Hérault, au dessin et à la couleur, s’est également donné du mal puisque toutes les couleurs ont été refaites (à l’informatique) pour cette réédition, les décors redessinées, le découpage retouché. Visuellement, le résultat (et la différence) est saisissant. Il insuffle un rythme unique aux scènes d’action, comme on en voit peu en BD. Les visages de ses personnages sont particulièrement expressifs. Un must, qui donnera également aux fans de la première heure, l’occasion intéressante de suivre, les deux éditions en main, le formidable travail d’amélioration opéré…
