L'histoire :
En chemin pour rejoindre le château de Camelot et devenir un chevalier qui éliminera les saxons comme feu son père et ses frères, Perceval a croisé la route d'une fée nommé Wynsghyrnelguürshutisveen. Se faisant également appeler « Noisette », pour plus de facilité, la fée a un tout autre objectif. Elle doit en effet ramener la magie au sein de sa communauté. Rester au côté de ce jeune ingénu pourrait peut-être l'y aider ? Enfin arrivée au château et prêt à rencontrer le célèbre roi Arthur à la gentillesse légendaire, Noisette fait volte-face et préfère attendre Perceval à l'extérieur. Aux portes de la forteresse, le jeune garçon annonce tout fièrement avoir des informations importantes à dévoiler sur une invasion saxonne, mais il n'est pas pris au sérieux par les gardes. Il se faufile néanmoins à l'intérieur de Camelot et finit caché dans une marmite de soupe qu'on amène à la cour du roi. Après avoir révélé son identité, Perceval annonce une invasion saxonne mais pas où on l'attendait. Cette dernière se dirige en effet vers le Nord. Toutefois, sa révélation n'est pas prise au sérieux en particulier par le frère d'Arthur, Keu. Il rajoute même que s'il veut être pris au sérieux et devenir chevalier, il devra trouver le Saint-Graal ! Ne comprenant pas qu'on se moque de lui, Perceval se lance dans cette nouvelle quête...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Initialement prévu en quatre tomes, cette nouvelle série signée Frédéric Brrémaud se termine finalement dans ce second tome... après trois ans d'attente ! Autant le dire tout de suite, au vu des nombreuses intrigues et sous-intrigues mise en place par le scénariste lors du premier album, ce final se montre extrêmement frustrant ! Pire, cette suite et fin se révèle même anecdotique et n'apporte vraiment pas grand-chose ! Au risque de spoiler, à la fin de cette conclusion, Perceval n'est toujours pas chevalier, Noisette n'a pas ramené la magie chez elle, les saxons sont toujours en Bretagne, la mère du jeune ingénu est toujours à sa recherche... Bref, cette conclusion n'en est pas vraiment une, tant tout reste ouvert. On ne peut donc que se montrer déçu au vu des nombreuses idées mise en place dans la première partie. Sur le plan visuel, Daniela Vetro prend le relais de Federico Bertolucci, qui se charge ici du story-board et des couleurs. Les graphismes restent joyeux, plaisants et reflètent parfaitement le côté naïf et positif de Perceval, tout comme la beauté de la Bretagne et de ses forêts. Cette série est donc une grosse déception tant elle reste beaucoup trop en surface sans apporter quoi que ce soit de marquant alors que l'univers le permettait aisément.