L'histoire :
Jean Nolane, alias le Rectificateur, a placé ses charges dans l’un des bâtiments de la résidence privée de Cho Ihn Kyang renfermant les exemplaires du Lacrima Christi. Mais, les hommes du dirigeant suprême de La République Populaire démocratique de Corée du Nord encerclent les lieux. Le Rectificateur est pris au piège. Un hélicoptère vient alors à la rescousse, canarde les troupes nord-coréennes et parvient à exfiltrer le Rectificateur qui s’était réfugié dans la cage de l’ascenseur. L’hélicoptère se pose un peu plus loin dans une base de fortune où se trouve Karen et… le général Hong Tong-Jo, un correspondant de la CIA, le seul des trois oncles de Cho Ihn Kyang qui n’a pas été exécuté. Un précieux allié promis à renverser le régime actuel… Pendant ce temps, le dirigeant coréen ne montre aucun signe d’inquiétude devant ses hôtes. Il lui reste assez de souche du Lacrima Christi, gardé précieusement en lieux sûrs, pour reconstituer un nouveau stock !
Dix mois plus tôt, à l'Institut Scientifique de l’Académie Pontificale. Jean Nolane, Karen et Mattéi, accompagnés de Monseigneur Montespa et du Professeur Milonsky, auscultent la momie de l’alchimiste Biancofuori. Celui-ci s’était fait volontairement amputer l’index pour dissimuler un parchemin sur lequel est inscrit un mystérieux message codé, qui pourrait être la recette de l’antidote du Lacrima Christi.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure Lacrima Christi continue sur les chapeaux de roue avec un nouvel épisode riche en rebondissements. Pour ceux qui auraient raté le train en marche, il faut s’accrocher et relire les deux premiers tomes sous peine d’être largué. La narration de Didier Convard est pleine de sous-intrigues qu’il faut avoir en tête. Sa science scénaristique contribue à livrer un récit avec son lot de faux-semblants, de flashbacks, conservant en point d’orgue une mystérieuse pièce de verre remise au pape par l’alchimiste. Un élément dont le secret sera percé prochainement… En attendant, Denis Falque épouse avec son efficacité graphique habituelle le scénario bien dosé de son alter ego. Il pousse l’exercice avec un flashback temporel moyenâgeux, sur lequel il exécute un dessin plus vintage, bien aidé en cela par les couleurs douces de Cesano. Le sceau de vérité nous révèle le secret de l’index de l’alchimiste, mais le Signe (épisode 4) qui sortira en 2018 nous en apprendra de toute évidence davantage sur son précieux et mystérieux contenu.