L'histoire :
Le bateau feu, l’Oran vient de réapparaître sur les côtes bretonnes. Rongé par la rouille et dans un état de décrépitude avancé, le bateau n’a qu’un seul passager : le père d’Yves Le Faouel, découvert déchiqueté et calciné par la police. Pendant ce temps, de l’autre côté de la surface de l’océan, dans la mythique cité d’Is, le Malin et Ahez possèdent chacun deux clés de sel qui commandent les écluses de leur monde. Celui qui dérobera la dernière clé aux moines gris, prendra le contrôle de la cité. Et tandis qu’Yves, manipulée par Ahez, court après les clés, c’est Pénélope qui mène la danse.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La surface de la mer est un miroir qui sépare deux mondes. D’un côté, le nôtre à la fin de la seconde guerre mondiale. De l’autre, la cité d’Is, mythologique, pour le contrôle de laquelle s’étripent le Malin, Ahez et les moines gris. Utilisant cette légende peu connue, qui n’est pas sans rappeler celle de l’Atlantide ou Alice au pays des merveilles, les auteurs concluent dans ce quatrième tome le périple fantastique de leurs protagonistes, éclairant au passage les dernières zones d’ombre du scénario. Où Christophe Gibelin (Les lumières de l’Amalou, Les ailes de Plomb, Terre d’ombre, Le vieux Ferrand...) a t-il été chercher un scénario pareil. Voilà une histoire suffisamment originale qui mérite d’être distinguée. Et le trait et les couleurs de Dominique Heloret (de son vrai nom Stéphane Robin) mettent parfaitement en relief cette aventure fantastique.