L'histoire :
François 1er contemple son tableau le plus cher, La Joconde et discute avec ce portrait comme si celui-ci pouvait lui répondre. Quelle est cette mystérieuse femme représentée sur ce portrait ? Quelques mois plus tôt, Léonard de Vinci, accompagné de son disciple Francesco, quittent l’Italie et franchissent les Alpes à l’aide de mulets. Ils se rendent en France à l’invitation du roi François 1er. L’un des mulets manque de se renverser dans le vide, Léonard panique et demande à son disciple de tout faire pour le sauver. Francesco sauve la mule et son chargement. Il ne comprend pas pourquoi Léonard tient tant à sauver son mystérieux tableau et surtout pourquoi il a accepté l’invitation de François 1er. Léonard a ses raisons, mais surtout, le roi de France est le monarque le plus puissant du moment. C’est à ses côtés qu’il faut être quand on est un artiste. Ils arrivent dans le val de Loire, au manoir de Cloux. François 1er les attend avec ses serviteurs. La venue de Léonard semble tenir très à cœur au roi. François 1er souhaite en effet contempler le tableau de cette mystérieuse Joconde mais surtout connaitre le secret de celui-ci…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Patrick Weber et Olivier Pâques, deux auteurs qui ont déjà largement fait leurs preuves dans le registre du 9ème art historique, proposent une biographie romancée et parcellaire de Léonard de Vinci. Au XVIème siècle, leur récit s'intéresse à la tranche de vie du célèbre génie italien dans ses dernières années, en France, alors qu'il vivait au côté du roi de France François 1er. Outre les données historiques inhérentes à l'exercice, les auteurs développent une intrigue autour de l'œuvre la plus populaire du maître, La Joconde. En effet, ce tableau au regard si particulier suscite encore aujourd'hui moult interrogations, au point que tout le monde veut connaitre le nom de cette personne représentée. S’ensuit alors de la part de Léonard un jeu dans lequel il raconte différentes versions sur la création de ce tableau. C’est ce jeu des versions qui, à mesure que l’on avance dans le récit, suscite l'intérêt. Le dessin d'Olivier Pâques retranscrit parfaitement l’ambiance de l’époque. Le dessinateur utilise un trait réaliste, les décors sont fournis, précis et variés. Les planches changent de fond de couleur (rose) lors des nombreux flashbacks, quand Léonard raconte ses versions sur l’histoire du tableau. Cela étant, l’histoire se termine avec le sentiment de ne pas savoir déterminer le vrai du faux. Bien entendu, le mystère demeure encore aujourd’hui...