L'histoire :
Élevé par des sœurs au sein d’un couvent, Manille, un garçon espiègle, rêve de devenir le plus grand chevalier de tous les temps. Aussi, lorsque le prévôt Bézel vient une nouvelle fois taxer le couvent au profit du Baron de Dampierre, Manille voit une bonne occasion de faire ses premières armes. Cependant, rien ne se passe comme prévu : la mère supérieure se blesse en intervenant pour protéger le jeune garçon. Afin de sauver la vieille dame, Manille se rend à Dampierre, en compagnie de son robot Tilt, pour y ramener des herbes médicinales. Pendant ce temps, Valence et Vassili, deux chevaliers de la confrérie de la chouette, se rendent dans un donjon afin de mettre la main sur la hache de Magnel le Hun. Sur place, les deux hommes sont pris dans un piège et découvrent qu’ils se sont fait berner par leur informateur. Au même instant, la Princesse Adeline de Valdoré fait route avec son escorte vers le château de Dampierre pour y épouser le Baron Aloycius et ainsi renforcer l’alliance entre le Duc de Tourennes et celui de Valdoré. Plus tard et après avoir fait parler l’informateur qui a tenté de les piéger, les chevaliers de la chouette décident à leur tour de prendre la direction de Dampierre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès les premières pages, Ben Fiquet (Powa) nous fait découvrir un univers moyenâgeux crédible dans lequel s'insèrent des éléments insolites, comme des montures dragons ou encore des objets technologiques et mécaniques. Dans ce monde « fantaisyste » plaisant, on fait alors la connaissance d'un jeune garçon doté d'un fort capital sympathie, qui n’est pas sans rappeler le héros Sangoku au tout début de la série Dragon Ball. Mais aussi : une confrérie de chevaliers subissant une malédiction, un méchant digne de ce nom et une innocente princesse. Une fois cela mis en place, tout ce petit monde va être amené à se rencontrer au cours d’une aventure des plus palpitantes. Car n’ayons pas peur des mots, l’auteur nous livre durant 80 pages une aventure qui a tout pour conquérir un public de 7 à 77 ans (et même plus). En effet, l’aventure est drôle, rythmé et remplie de mystères qui se dévoilent... ou pas encore. Qui plus est, Fiquet n’édulcore pas le récit et n’hésite pas à livrer des passages plus cruels, comme peut l’être la vie de tous les jours. Cette authenticité permet justement de faire de cette histoire, un moment de détente tout public. En sus, l’épaisseur de l’univers déployé, la beauté et le dynamisme des dessins finissent de nous embarquer complètement au cœur de cette passionnante série. Une vraie réussite à partager en famille…