L'histoire :
Au cœur de la baie de Barataria, Dominique Youx, le second de Jean Laffite, annonce à Artémis Delambre que l'espion Anglais Fitzpatrick, actuellement retenu prisonnier, leur a tout raconté et qu'ils connaissent le secret qui l'entoure. Pas né de la dernière pluie, Artémis devine très vite que son ami bluffe : lui et Jean ne savent rien. Dominique finit par lui dire la vérité : l'anglais a réussi à s'échapper cette nuit, avant d'avoir raconté quoi que ce soit. Ensuite, Jean a eu l'idée de cette petite mascarade, avec l'espoir que la jeune femme se mettrait à tout raconter. Pendant ce temps, Fitzpatrick reprend connaissance dans une cabane. Il découvre la prussienne, Inga Schott, en bonne compagnie. C'est elle qui est venue sur Barataria pour le sauver, afin qu'il l'aide à mettre la main sur Artémis. Peu après, en pleine mer, Jean et son équipage attaquent un navire espagnol. Après leur victoire, ils découvrent à fond de cale un grand nombre d'esclaves africains dénudés. Jean décide de faire de ces esclaves sa propriété, afin de les revendre. Mais ces derniers ne sont pas prêts à se laisser faire. Pendant ce temps, Artémis s’apprête à effectuer son premier jour en tant que second d'un navire. Elle le fera sur « L'aigle », en compagnie de Dominique Youx qui ne semble pas insensible à ses charmes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers tomes convaincants, ce troisième opus déçoit un peu. On aurait en effet aimé en savoir plus sur le mystère entourant Artémis, or on n’en apprend strictement rien. L'espion s'échappe avant de causer et la jeune femme devine tout de suite que ses amis ne savent rien et ne se dévoile donc pas. Ensuite, au fil de la lecture, on découvre qu'il ne se passe pas grand-chose de nouveau et de bien captivant… Le tout donne même un petit peu dans l’itération. Catherine continue de faire des avances à Artémis, qui n'est pas intéressée… Jean capture de nouveaux navires et l'anglais et la prussienne continuent leur jeu d'entraide-rivalité et échouent toujours à la capture de la jeune française. Pour peu que vous ayez commencé par lire la quatrième de couverture, vous serez désappointé en découvrant que le résumé présenté dévoile la fin du récit. Ce final est d'ailleurs le passage le plus captivant de l'album, laissant espérer un meilleur 4e volet, d’ores et déjà baptisé Océan, en guise de conclusion (du premier cycle ?). Restons positif : les dessins de Franck Bonnet, avec des encrages appuyés, donnent toujours un rendu réaliste des plus agréables…