L'histoire :
Après ses mésaventures, Zora est punie par sa grand-mère. Celle-ci veut qu’elle retienne la leçon des risques inconsidérés qu’elle a pris. Mais l’adolescente ne l’entend pas de cette manière. Quelle injustice ! Elle ne peut pas être punie pour le bal, c’est l’événement majeur de l’année ! Aucune discussion n’est possible, la sentence est tombée, elle doit l’accepter. Sa grand-mère lui fait remarquer qu’elle devrait plutôt se préoccuper de son épreuve, car le grand jour approche. Elles sont interrompues dans leurs échanges par l’arrivée d’une jeune femme puissante à dos d’oiseau. Babouchka, la grand-mère de Zora est très heureuse de la voir et la prend dans ses bras. Il s’agit d’Amaranthe, une très bonne amie à elle, experte en magie jaune. Elle arrive du Sud avec Doro, son oiseau voyageur. Ça y est, le groupe est maintenant au complet pour préparer l’épreuve de Zora, avec Fabiola et Tchachouka, membres de l’AATC (Association des Amateurs de Tartes à la Crème). Zora va pouvoir passer le premier degré de son apprentissage ! En attendant, il est temps pour la collégienne de se diriger vers son établissement scolaire car les cours vont reprendre. Les sorcières vont ainsi pouvoir discuter entre elles des moyens potentiels à leur disposition pour repousser l’Organisation, tout en préparant l’épreuve de la petite Zora.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série narrant les aventures de l’adolescente-sorcière Zora se poursuit. L’héroïne est toujours tiraillée entre deux mondes : celui, caché, de la magie, qu’elle partage notamment avec sa grand-mère, et qui lui est familier. Et celui des non-sorciers, des humains lambda, qu’elle apprend progressivement à côtoyer pour se rendre à l’école. Jongler entre les deux n’est pas toujours facile, pour se faire accepter d’une part, mais aussi pour se sentir à sa place. Puis Zora grandit, et doit s'affranchir de rites de passage traditionnels, notamment dans le monde des sorciers… Tout en se conformant aux règles établies. Mais elle n’a pas vraiment envie de les respecter. Elle est prise d’un élan de liberté, pour se construire comme elle le souhaite. Si tout semble aller pour le mieux, la menace rôde : l’Organisation traque dans l’ombre les sorcières. La suite de cet opus est une nouvelle fois réussi. Les illustrations sont lumineuses, les personnages sont expressifs, nous rentrons aisément dans cet univers créé par Ariane Delrieu. Nous alternons, comme Zora entre ces deux mondes, qui se ressemblent et en même temps sont très différents en termes graphiques. L’intrigue continue de tenir en haleine, nous avons hâte d’avoir la suite, car nous restons encore une fois en apnée sur la dernière page !