L'histoire :
Une petite fille blonde vit avec ses parents dans une maison classique. Mais cette enfant a un petit truc en plus : son Ariel, son ami-e imaginaire. Iel n'est ni fille, ni garçon, c'est une grande ombre réconfortante qui l'accompagne partout. Iel rend ses jours joyeux. Iel est dans sa tête et fait partie d'elle. Cette connexion et cette amitié font beaucoup de bien à la petite fille : Ariel égaie ses journées et lui permet de transformer les fausses notes en mélodie. Ce matin-là, par exemple, la maman de la petite-fille n'est pas contente du tout. Ils sont en retard, elle fait tout trop lentement... Mais Ariel est là pour la rassurer : rien ne sert de courir, en faisant preuve de patience et en gardant le sourire, tout sera plus facile. Plus tard, à l'école, la maîtresse félicite la jeune fille pour son dessin très réussi. On la surnomme « l'artiste », et elle en est très fière. Ariel aussi est satisfait-e, et embrasse sa meilleure amie. La journée se poursuit, mais tourne mal... Louisa a réussi à enfermer l'enfant dans une cabane dans la cour de récréation, et personne n'est venu l'aider. Alors elle s'est mise à pleurer. Heureusement Ariel était là pour lui tenir compagnie et la consoler. Heureusement qu'Ariel est toujours là pour elle au quotidien. Elle ne sait pas comment elle ferait sans iel.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois auteur-ices se sont associés pour créer cet album jeunesse : Susie Morgenstern (Lettres d'amour de 0 à 10), Aliyah Morgenstern, fille de Susie, et Louis Thomas peintre et illustrateur de livres. Ils proposent une histoire pour les petits, une histoire qui devrait leur parler. Car ici, une jeune fille s'est créé un ami imaginaire – qui ressemble à un grand Barbapapa noir – qui la suit partout. Iel n'a pas de genre, mais iel est toujours là pour elle. La fillette l'a surnommé-e Ariel. Ariel est là dans les moments de joie, mais aussi lorsque l'enfant a un petit coup de mou. C'est un-e ami-e du quotidien sur qui elle peut compter. Les auteurs s'emparent d'un sujet qui concerne de nombreux enfants : la création d'un ami imaginaire qui n'existe que dans leur esprit. Pour matérialiser cette création, les auteurs utilisent des feuilles de calques. Ariel apparaît et disparaît selon les situations. Le calque met en évidence le caractère invisible de cet-te ami-e imaginaire. Il présente aussi un petit côté ludique et atypique qui plaira aux enfants. Progressivement, l'enfant, qui est très attachée à Ariel, va pouvoir surmonter les épreuves de sa vie et abandonner Ariel. Petit à petit, l'enfant grandit et s'affranchit de ce doudou rassurant.