L'histoire :
Des créatures de rêve, plutôt brunes aux cheveux longs, aux poitrines généreuses et aux fesses arrondies, s’adonnent à des plaisirs sexuels hétéroclites et toujours très réalistes. Bien que secondaires, leurs partenaires masculins sont plutôt rustres et bien membrés. Ils sont parfois issus de mondes imaginaires (robots ou monstres). Et parfois pluriels. Et parfois notre jolie brune s’amuse aussi à ses plaisirs sexuels avec des copines. Ou encore tout ce petit monde ensemble. Bref, ça léchouille et ça copule à qui mieux-mieux, surabondamment, à profusion, généreusement, sans contrainte, ni scrupule…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une petite précision et une recommandation avant d’ouvrir cet album classé XXX – c’est-à-dire que ça taille un peu plus que le XXL… Deux recueils de dessins du maître de l’érotisme italien Paolo Eleuteri Serpieri.sont publiés de conserve par Glénat : celui-ci et un autre plus sobrement appelé Eros. Si vous devez feuilleter les deux (vendus sous plastique blister, évidemment), commencez par l’autre. Il est plus soft, un formidable préliminaire à celui-ci, qu’on classe plus volontiers dans la catégorie pornographique. Car cette fois, il n’y a pas que de jolis popotins bien galbés vus de derrière… Lesdits popotins sont exhibés, pénétrés, léchés et toutes ces sortes de chose que vous connaissez forcément fort bien, puisque vous avez plus de 18 ans. La créature de vos rêves qui se laisse ici aller à tous vos fantasmes est une nouvelle fois, généralement, un alter ego de Druuna, l’héroïne de la série de SF culte de Serpieri. Tantôt en classique duo hétéro, tantôt homo, tantôt en partouze baveuse… parfois en crayonné, parfois à l’encre, parfois en couleurs, ça fellationne, ça pénétrationne, ça sodomisationne. Bref, ça recommandationne absolument à un public averti (qui en vaut deux) (ce qui n’est jamais de trop). Dans une vocation ultra réaliste très excitante, les seins sont toujours bien gros, les fesses magnifiquement rebondies et les zigounettes bien grosses et veineuses. Les textes sont aussi un peu plus fournis que dans l’autre recueil, avec des citations du maître qui se dédouane, moralement parlant, du registre dans lequel il œuvre. Après tout, si on en est tous à pouvoir regarder cette collection de magnifiques dessins pornos, c’est qu’on est le fruit de rapports sexuels, in vivo orgasmiques. La préface est signée par Daniele Bevilacqua (homonyme italien du chanteur Christophe, de son vrai nom).