L'histoire :
Poursuivis par Mathilde, qui souhaite récupérer la cape magique pour le compte de son père, Tara et Tom se réfugient dans le phare de Nola. Piégée au sommet, Tara utilise la cape et fait le vœu de s'échapper de là. Le haut du phare se détache alors et emmène les trois enfants au cœur de la forêt. Du coup, Tara se retrouve face à son père, dont l'âme est prisonnière du corps d'un loup, suite à un ensorcellement de la sorcière vivant dans le monde magique d'où provient la cape. Tom, qui a atterri en un autre endroit de la forêt en compagnie de Mathilde, part à la recherche de Tara. Mathilde, elle, préfère rester sur place et appelle son père afin qu'il vienne lui porter secours. En compagnie d'Henry, le père de Tom, et d'Amélie, la mère de Tara, Arnaud fonce en direction de la forêt pour porter secours aux enfants. Sur place, il retrouve sa fille qui lui explique que Tom est parti au secours de Tara après avoir entendu le hurlement d'un loup. Arnaud réussit alors à convaincre Amélie de retourner à la voiture avec Mathilde pendant qu'Henry et lui partent récupérer les deux autres enfants. Pendant ce temps, Tom a retrouvé Tara et tente de la protéger du loup avant de comprendre qu'il s'agit en fait de son père. C'est à ce moment qu'Henry et Arnaud les rejoignent. A la vue de ce dernier, le loup saute dans sa direction et l'attaque...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Concocté par le scénariste François Debois, le dénouement apporté par ce troisième et ultime tome des aventures de Tara est très rythmé et ne laisse que peu de répit à l'heroïne et à ses amis. Le lecteur est littéralement pris par l'histoire qui soulève les derniers voiles sur ses mystères, entre des scènes riches en action. Bien que prenante et efficace, l'aventure comporte peut-être un petit talon d'achille, dans sa conclusion. Conclure un récit étalé sur plusieurs tomes n'est jamais évident et bien que parfaitement originale et surprenante, cette conclusion pourra paraître « facile » aux lecteurs les plus expérimentés (les adultes). Côté dessins, Montse Martin fait un excellent travail, mêlant idéalement légèreté du trait, classicisme et variété des décors, pour un résultat des plus efficaces, qui donne un vrai plus au récit. Malgré une fin en demi-teinte, il serait dommage de passer à côté de cette histoire absorbante et attrayante...