L'histoire :
Le mercenaire Sharkis dit « Sans peur » a volé le vaisseau Unité Cosmo Corsaire Dolores avec, à son bord, la fille de Mony, Lune. Pour sauver son enfant, la jeune femme n'a pas d'autres choix que de se rendre au cœur de la cité d'Okotsha, le territoire des ombres. Là-bas, on prétend qu'une maladie ; « la peau noire » ; fait des ravages et ne laisse aucun survivant. Pour se lancer dans ce sauvetage périlleux, Mony peut néanmoins compter sur l'aide de ses nouveaux alliés, les Wassaïs, ainsi que sur ceux de toujours Tuco et Rob. Pendant que ce groupe traverse la cité en s'aidant de la lumière pour éloigner la menace des mort-vivants à la peau noire, la fille de Mony tente de sauver son ami et protecteur Shaël. Traqué par des shakals, des chiens sauvages aux ordres de Sharkis, le protecteur est blessé et devient du même coup une cible trop facile pour ses ennemis attirés par l'odeur du sang. Lune a souvent joué à la mécanique et à réparer le vaisseau en compagnie de Shaël. Elle compte bien en tirer profit pour piéger les shakals et permettre à son protecteur de la rejoindre à l'abri... Il faut toutefois qu'elle veille également sur Neka, une enfant wassaï, ainsi que sur la divinité de son peuple : la Mantou-Bata. De son côté, Shaël ne veut pas mettre Lune en danger et préfère rester de son côté malgré son besoin de soins urgents !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Démarré lors du tome 5, cette intrigue opposant Sharkis le « sans-peur » à Mony « Main-rouge » trouve aujourd'hui sa conclusion au cœur de ce septième album. Alors que l'ennemi s'enfuit avec sa fille ainsi que l'élue et la divinité du peuple wassaï, l'héroïne doit braver mille dangers pour le rattraper. Heureusement, à l'intérieur du UCC Dolores, la fille de Mony s'active aussi afin de stopper Sharkis. Bref, cette conclusion de cycle signée Lyse et Didier Tarquin tient toutes ses promesses grâce à de l'action mené tambour battant ! S'il n'y a plus de « véritables » révélations ou « surprises » pour ce final, l'intrigue a suffisamment bien été installée précédemment pour nous embarquer et nous divertir jusqu'au final. Les dessins et couleurs signées du même duo sont également d'excellentes factures. Si vous aimez l'univers « space opera » et/ou le travail de Tarquin sur toute la saga Lanfeust des étoiles, vous ne serez pas dépaysé(e) et en aurez pour votre argent. Enfin, mention spéciale aux nombreux protagonistes qui ont tous du charisme, à leur manière, et sont facilement identifiables. Ce final est donc à la hauteur des attentes et saura divertir les amateurs de la première heure. On espère, avec impatience, le lancement d'un nouveau cycle !