L'histoire :
Les récits de Bowen Tyler ont été retrouvés en mer ! Suite à son naufrage et à ses mésaventures sur l’île-monde de Caspak, Bowen accompagné de Lys La Rue a entrepris d’écrire ses aventures et de lancer cette bouteille à la mer. C’est alors que Tom Billings, proche ami de Bowen, met la main sur les chroniques de Tyler. Souhaitant plus que tout retrouver son comparse, il organise une expédition d’après les maigres informations retrouvées. La mission de sauvetage débute et tourne rapidement à la catastrophe… L’hydravion de reconnaissance piloté par Billings subit une avarie et notre bon homme moustachu se retrouve seul face à la nature. Mais sa rencontre avec une sublime sauvage autochtone va lui conférer des forces inattendues pour ainsi tenter de retrouver son ami perdu. Mais de nombreuses tribus rivales vont mettre moult bâtons et lances dans les roues de notre duo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin du premier cycle d’Edgar Rice Burroughs adapté en bande dessinée, ce second volume dUn monde oublié est toujours une très bonne proposition d’aventure. Prenant le parti de changer de point de vue et de protagoniste, cet opus poursuit la tradition instaurée dans le précédent en nous faisant découvrir un monde peuplé de créatures et d'indigènes belliqueux et dangereux, mais cette fois plus intimiste. Notre héros du jour se pose des questions. Il est nettement plus dans l’observation. Il cherche à en savoir plus sur ce qui l’entoure, à comprendre le langage, la culture et les mythes de cette civilisation perdue. L’action est également très présente : coup de carabine contre une panthère, coubat au couteau contre un ours des montagnes ou contre un T-Rex affamé, les situations et péripéties s’enchaînent rapidement mais sans déplaisir. Au dessin, Gabor se montre cette fois-ci à l’aise sur les deux mondes traités. Les années 1910-20 des premières pages ont un meilleur rendu que dans l’épisode précédent ; les jungles luxuriantes et montagnes inquiétantes ont un plus grand impact sur la rétine du lecteur. En fin de lecture, on en a pris plein les mirettes et plein d’adrénaline. Cette promenade dans ce monde oublié fantastique, aux douces notes pulp, a le mérite de mettre en place un univers complexe mais cohérent. D’après la note de bas de dernière page, il continuera à nous bercer le temps d’un second cycle.