L'histoire :
Dans la zone portuaire de Londres, un groupe de déportés vient de passer des examens de santé sans trop savoir pourquoi. On leur a promis un travail dans une usine agroalimentaire s'ils acceptaient de passer ces tests d’hygiène. La personne qui gère ce trafic de déportés se nomme Swanney. Elle rend des comptes par téléphone à une député au pseudonyme de sweetyjuicyfruity afin de lui confirmer le bon état de la marchandise. Au même moment, dans d’anciennes galeries abandonnées connectées au réseau du métro de Londres, se trouve un des QG de Dedsec. Les nouveaux venus se font faire la visite des lieux et des installations, dont ils vont bientôt pouvoir profiter. Ainsi, Kris, Jess, Clémentine et Lug reçoivent leurs masques fabriqués par l’artiste Kabsyn. Ils vont maintenant pouvoir se venger d’Albion et de ses drones. Kris apporte une information importante concernant l’attaque qu’ils ont subie dans le bar. Il reconnait la voix d’un des hommes masqués. Il s’agit de Stan, l’un des bras droits de Mary Kelley. Il sait où il habite et connait ses habitudes. Ensemble, ils décident donc de monter une opération choc pour le kidnapper…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second et dernier tome de ce thriller futuriste est toujours adapté en BD par Sylvain Runberg et mis en image de belle façon par Gabriel Germain. On rappelle que l’univers développé dans cet album est directement inspiré du jeu vidéo éponyme. Dans cet univers ultra moderne, milices secrètes, drones et hackers font partie du quotidien. On suit les personnages de Kris, Jess, Clémentine, Lug et les autres qui intègrent l’organisation secrète Dedsec. Leur but est de pouvoir agir en toute impunité afin de dénoncer et démanteler des organisations mafieuses. Pour ce faire, ils utilisent du matériel dernier cri et portent des masques faits sur mesure. Ici, ils enquêtent sur la disparition de déportés du camp de Kennington. Un trafic mafieux dirigé par des personnes en lien avec l’organisation Albion, un groupe de miliciens en charge de la surveillance de Londres. Le dessin semi-réaliste efficace, fluide et dynamique de Gabriel Germain est performant. Il confère le rythme visuel idoine à ce scénario complexe qui ne manque pas d’action. Le final explosif termine ce diptyque de façon énergique.