L'histoire :
Depuis que la BAM est devenue la nouvelle police de Zbluville, les anciens membres de la police, désormais au chômage, ont du mal à occuper leur quotidien. Pour Stan, cela ne peut plus durer : il accepte de prendre sur lui en venant chez son père, un célèbre acteur de cinéma richissime, afin de lui demander un toit. Le comédien vit totalement dans son monde et confie finalement sa Jaguar à son fils. Dormant dedans, Stan est réveillé par des agents de la BAM qui l’emprisonnent et cassent un phare du véhicule au passage. L’ancien policier ne peut accepter de garder le silence : alors qu’il est en cellule, son ancien collègue, Pilou, le fait taire avec sa matraque ! Pour Stan, la galère continue : ni son père, ni ses anciens collègues n’accepte de payer sa caution. Heureusement, l’un d’entre eux accepte, Karp, qui l’emmène du coup chez lui, à Bulots sous Zblu. Là-bas, Stan constate que son collègue est papa et qu’il a de nombreux petits poissons ! Karp montre aussi à son ami sa dernière invention, qui risque bien de changer l’avenir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Découvert dans le mégazine Tchô !, la série Zblucops a pas mal évolué depuis ses débuts. D’abord constituée de courtes histoires, la série a développé au fur et à mesure des récits s’étalant sur un album. Dans le dernier, elle a même posé une intrigue au long cours, puisque celle-ci durera jusqu’au huitième et dernier opus. Au menu de ce tome 7, après avoir éjecté nos policiers bien déjantés de leur poste de protecteur de la ville par la BAM (la Brigade Anti-Méchants, qui n’est constituée… que de méchants !), Bill et Gobi dévoilent leur quotidien de nouveaux chômeurs. Evidemment, l’histoire est loin d’œuvrer dans le récit intimiste, jouant à plein la carte de l’humour. Entre des références au manga (Akira Toriyama en tête) et des rebondissements saugrenus, les auteurs ne manquent à aucun moment leur cible : faire rire. L’apparition du fameux détenteur de la Turbo Justice marquera à n’en point douter les lecteurs par ses réactions incontrôlées. L’univers visuel pétillant de Bill et Gobi est une fois encore très soigné et les couleurs de Naïade respectent parfaitement l’esthétique de la série. Un excellent épisode de Zblucops, garant d’un lot de délires !