L'histoire :
Manon, une ado fringante et pimpante, dotée d’une longue chevelure blonde, a pour meilleure amie Erika, une petite rousse boulotte avec de grosses lunettes et un appareil dentaire. Ensembles, elles ont aujourd’hui décidé d’adopter un petit chien. Elles traversent le village bucolique, où elles sont connues de tout le monde, pour se rendre chez la tata d’Erika, dont la chienne vient d’avoir une portée. Cependant, contre toute attente, Manon tombe totalement gaga d’un chiot pas comme les autres… puisqu’il s’agit d’un bébé chat, un mignon petit rouquin turbulent ! C’est décidé, ce sera lui qu’elle adoptera, et elle l’appellera « Pamplemousse ». Erika fait la tête car elle se réjouissait de pouvoir partager une relation avec un chien et… est allergique aux poils de chats ! Mais elle est vraiment une bonne copine, car elle adopte finalement elle aussi un petit chat. Enfin, un « petit » chat qui devient vite « gros », et qu’elle baptise Bouboule (l’animal échappe tout de même au nom de Médor). Avec leur copine Camille, propriétaire d’un chat de race égyptien baptisé Imnopet, elles forment désormais un trio inséparable avec une passion commune pour les félins…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme l’indique clairement le titre de cette série humoristique, la thématique déclinée sur une trentaine de « gags » sera ici le félin, en particulier et en général, dans tous les compartiments de sa « félinitude ». Aux côtés de 3 chats tour à tour trognons ou insupportables, 3 jeunes filles passionnées serviront de protagonistes humains. Elles cajolent ou pestent contre leur animal favori, avec une finalité comique très (très) bon enfant. A travers les historiettes de 1 à 8 pages mises en place par le scénariste Frédéric Brrémaud, il s’agit en effet plus d’une évocation des caractéristiques des chats, que d’une recherche de gags stricto-sensu, à se bidonner à tout prix. Les lieux communs s’enchaînent donc : les chats abhorrent l’eau, les chats font leurs griffes sur les meubles, les chats sont parfois tarés, les chats dorment tout le temps… A défaut d’être totalement emballés par l’originalité des saynètes et du propos global, les propriétaires de chats s’y retrouveront forcément. Le dessin de Paolo Antista se place dans le registre grand public ad hoc, sans être révolutionnaire, mais suivant une veine graphique dynamique et surtout colorée (par Cécilia Giumento). Une série gentillette… comme un gros matou.