L'histoire :
Un vieux monsieur regarde la télévision et entend le proverbe Malais : « La bonne semence, même si elle tombe dans la mer, deviendra une île ». Puis il tombe dans les bras de Morphée. L’homme s’étouffe, puis crache. La foule l’emporte, lui lutte. Il est maintenant seul et triste, il pleure. Près de l’eau il saisit sa montre, la détache et la jette. Un enfant apparaît, deux araignées de mer en mains. Ils mangent. Ils rient. Ils dorment. Ils se baignent. Ils pêchent. Ils parlent. Le vieil homme et l’enfant s’installent sur le ventre d’une femme, puis sur ses genoux. Ils se promènent le long d’une plage, le garçon sur les épaules du grand-père. L’ancien s’épuise. Le jeune devenu plus fort peut maintenant le porter. Le soleil se couche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cette petite BD au format carré (14x14 cm), très peu de texte nous sont fournis par l’auteure Laëtitia Rouxel pour nous permettre d’en appréhender le propos. Juste six bulles, dont trois de « Haha ahah ». Le trait de crayon monochrome est simple, voir naïf. Les personnages ne sont pas réellement attachants. Quand à l’histoire, malgré la bonne idée de se servir d’un proverbe, elle n’est jamais passionnante. Sans doute plus de pages auraient pu faciliter à l’auteur la mise en place d’un scénario plus dense… or il n’y a qu’une quinzaine de pages. Pour toutes ces raisons, l’intention de ce récit reste obscur et l’intérêt de l’histoire toute relative. Il est fort probable, si ce n’est certain, que de nombreux lecteurs resteront hermétiques à ce livre. Mon île est à classer dans les contes philosophiques. Ce 26ème tome de la collection BN2 de l’éditeur Jarjille n’est pas celui à lire en priorité, en raison de son manque d’accessibilité.