L'histoire :
Docteur Babilla est un médecin original : tour à tour ophtalmologue, psychologue conjugal, gynécologue, radiologue, chirurgien ou encore médecin généraliste. Aidé par moment de son assistante Élisabeth, Babilla rencontre toute sorte de patients insolites et originaux. Madame Leroux qui a des problèmes de vues mais essaie inefficacement de les cacher ; Monsieur Perret qui a des soucis avec son œil unique ; Monsieur Leclercq qui vient raconter sa vie à longueur de journée et qui ne se doute pas que son psychologue porte des bouchons aux oreilles… Il y a aussi Madame Gaillard, qui aimerait connaître le sexe de son enfant alors que ce dernier ne semble pas pressé d'enlever ses mains pour le lui dévoiler. Ou encore Monsieur Lefèvre qui, après une intervention consistant à lui installer un cardio-stimulateur, se retrouve avec son téléphone portable à l'intérieur du corps. La routine n'a pas le temps de s'installer dans la vie trépidante de ce toubib farfelu et personne ne s'embête dans le cabinet du docteur Babilla ! Si un jour vous sortez de chez lui en meilleur état qu'en y entrant, c'est que vous vous êtes trompé d'adresse.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Présenté dans un format allongé « à l'italienne », Docteur Babilla est un recueil de strips majoritairement d'une durée de 3 ou 4 cases. Aux nombres de 2 par page, les gags nous présentent des situations amusantes en relations avec différents corps de médecine. Souvent drôles, les strips donnent dans l'absurde, tant au niveau du choix des patients qu’en ce qui concerne les chutes. Hélas, certaines situations sont parfois répétitives et peuvent lasser. L'homme grillé par les rayons X en est un bon exemple… Le docteur Babilla, au visage simiesque, reste le personnage principal, malgré les changements de métiers exercés. Il voit donc défiler une pléiade de monsieur et madame ayant besoin de consulter. Les dessins sont agréables avec des décors assez pauvres, faisant la part belle à la situation comique, ainsi qu'aux différents protagonistes. D'ailleurs, les personnages sont expressifs et ajoutent de l'efficacité à la situation gaguesque. Composé de 138 strips, l'album pourra lasser les lecteurs qui l’avaleront d’une traite. Morcelé en plusieurs fois, il remplira sa fonction de divertissement, dans le registre de l'humour Peanuts, Garfield ou Nelson…