L'histoire :
Aux infos, les téléspectateurs apprennent la mort d’Alfred Schultz, directeur général et délégué officiel de Mégasoft Europe. Cette société est spécialisée dans les implants pour le système nerveux, qui permettent de vivre dans un univers virtuel aussi réel que la réalité. Les premiers soupçons se portent sur un groupe de terroristes ou d'anti-nationalistes. En effet, suite à son discours anti-terrorisme, le parlement européen allait sans l'ombre d'un doute débloquer des fonds pour renforcer la lutte contre le terrorisme, ainsi que des moyens importants pour développer des moyens de contrôle et peut-être même rétablir la peine de mort ! La mort de Schultz pourrait inciter le parlement Européen à mettre ces décisions en suspens, ce qui profiterait logiquement aux terroristes. Mais avant de mourir, Schultz, sous la contrainte, a envoyé un document confidentiel au parlement européen. Un document qui risque de porter atteinte à la société Mégasoft… Smith, l'un des responsables de ladite société, décide donc d'engager Vincent Nimer, un jeune hacker, pour qu'il détruise ce document avant que le parlement puisse le lire. Vincent le détruit comme prévu et il en profite pour récupérer un autre document très important sur les activités de Mégasoft. Il est dès lors pris en chasse par les hommes de Smith. Mais l'attraper se révèle plus difficile que prévu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier épisode d'un cycle de trois albums, Hacker se déroule dans un futur où l’internet a pris une place prépondérante. Un monde virtuel est devenu aussi prégnant que la vie réelle et les gens se connectent grâce à un câble branché dans la nuque. A partir d’un tel contexte, vous pensez évidemment à l’influence de la trilogie ciné Matrix… à la différence près que les hommes vivent ici de leur plein gré dans ce monde virtuel. Si le cadre ainsi exposé semble captivant, il n'en reste pas moins qu’il présente quelques défauts. En effet, contrairement à Matrix, où virtuel et réel sont bien différenciés, ici il n'est pas toujours aisé de faire le distinguo entre les deux réalités. On finit néanmoins par se laisser porter par le récit, sans trop se poser de question… et le problème s’évanouit. L'histoire, quant à elle, est parfois légèrement confuse en raison de nombreux mystères. Vince doit en effet détruire un document et en récupérer un autre, mais on ne sait rien sur l'importance de ces documents, si ce n'est très vaguement vers la fin de cette mise en bouche. Restent encore d'autres zones d’ombres, dont on ne sait pas encore grand-chose, comme la véritable utilité des deux grandes tours et l'importance que prendront les implants sans fil permettant de se connecter au monde virtuel. Ces mystères seront sans doute éclaircis durant les deux tomes à venir. D’ici là, contentez-vous des scènes d'actions très convaincantes…