L'histoire :
Après l’attaque de la bande de Sean et l’explosion d’une partie de la demeure, Ethan et Elizabeth sont sains et saufs. Ethan rend visite à son frère détenu en prison avant qu’il ne soit pendu. Ce dernier révèle alors qu’au moment de leur course-poursuite avec les policiers, il avait rejoint un bien étrange domaine et qu’un être malfaisant avait pris possession de son corps. Quand Ethan sort de la cellule, il est attaqué par un colonel décidé à faire évader Sean. Ethan, endormi par une substance, prend la place de son frère. Cependant, deux jeunes femmes au service du Mal ont aussi pour but de sauver le prisonnier. En entrant dans la cellule, trompées, elles enlèvent donc Ethan qui parvient à leur échapper et à retrouver Eléonore, toujours prisonnière. Il tente de s’échapper avec elle par la brèche magique, mais un démon la retient alors et il s’échappe sans elle. Meurtri de ne pas avoir pu la sauver, il se rend dans une librairie afin d’avoir plus d’explications sur «le cercle de Brodgar», un lieu dont Eléonore lui a parlé. Après plusieurs heures passées à lire des livres, le bibliothécaire décide de l’aider. Il semble d’ailleurs en savoir beaucoup sur ce lieu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome peu convainquant, le second tome tente de corriger les faiblesses… et y parvient aprtiellement. En effet, Sean livre une première explication qui éclaire les évènements passés. Le lecteur se sent à nouveau concerné par l’histoire qui repart sur de bonnes bases. D’ailleurs, plusieurs évènements pimentent le scénario : de nouveaux personnages comme Bruce ou Eléonore font leur apparition et complètent la petite troupe. Une nouvelle fois, Eléonore a son importance dans l’éclaircissement des zones d’ombre d’une histoire complexe, mais qui en devient intéressante. Les camps et les alliances sont désormais formés, on comprend à présent le rôle de chacun ainsi que leurs projets. Le « Mal » fait d’ailleurs sa première apparition. Les dernières interrogations du lecteur deviennent des intrigues qui attisent sa curiosité. Sur un scénario d’une bien meilleure qualité, le dessin est la première chose que l’on remarque, puisqu’il a lui aussi été nettement amélioré. D’une manière générale, le trait est plus fin, les visages plus nets, mais surtout, la technique d’élaboration des couleurs a changé. Les tons estompés sont abandonnés au profit d’une large gamme de couleurs, avec des jeux de lumière réussis. La grande vignette de l’incendie de Londres montre bien l’effort fourni par le dessinateur. Une agréable surprise !