L'histoire :
Tom s'est échoué sur une île et passe son temps comme il le peut. Ses journées de solitude commencent à lui peser, jusqu'au jour où il entend quelqu'un parler. Il cherche à travers l'île l’origine de cette voix et finit bredouille. Puis, stupeur, il découvre une tablé dressé devant sa cabane. Sur la table, il y a tout ce qu'il faut pour se faire un excellent gueuleton. Il découvre également des traces de pas qui mènent jusqu'à la mer… Il décide de remettre à plus tard l’enquête sur ces mystérieux bienfaiteurs et saute à cœur joie sur le magnifique buffet. Il s'endort ivre sur la plage et se réveille le lendemain matin dans son lit, en compagnie d'une plantureuse jeune fille, dans le plus simple appareil. Étant seul depuis un moment, Tom ne résiste pas à la tentation ! Mais il découvre que cette femme est un robot mécanique (il se prend un court-jus dans les parties). Dès lors, il décide de ne plus approcher ce mannequin et s'installe plus loin dans l'île, pour être sûr de résister à l'envie de renouveler l'expérience. Le lendemain matin, Tom découvre un petit déjeuner une nouvelle fois préparé par les mystérieux bienfaiteurs. Mais une fois avalée la pilule de vitamines, il ne parvient plus à respirer sur terre et se voit contraint d'aller sous l'eau ! Tom découvre alors une tribu de sirènes amazones très sexys…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous rappelez-vous la série Les petits hommes, racontant l'histoire d’un peuple qui a rétréci au contact d’un fragment de météorite ? Arrêtée depuis 2007, elle a depuis hérité d’une autre, dérivée par l’auteur Seron, et logiquement intitulée Les petites femmes. Evidemment, contrairement à précédente qui était tout public, celle-ci se classe dans la catégorie pour adultes, car elle embrasse le genre érotique… Du coup, cette série souffre de sa classification : on y retrouve certes beaucoup d'humour (notamment via les répliques des poissons pilote), mais le scénario se révèle aussi fouillé que celui d'un film porno. Il y a même nombre d’incohérences dans l'histoire : par exemple, si les sirènes amazones mangent systématiquement les hommes, juste après avoir couché avec eux, comment se fait-il qu'elles ne mangent pas le héros ? L'album aurait sans doute été bien meilleur, si l'auteur avait assumé un délire total, plutôt que de se partager entre délire et érotisme. D’ailleurs, l'érotisme est ici loin d'être indispensable et ne fait que ralentir le récit. Heureusement les dessins relèvent un peu le niveau, avec des graphismes proche de la précédente série. Ne serait-ce que le héros qui ressemble comme deux gouttes d'eau au Renaud des Petits hommes. Le trait « gros nez » proche de l’école franquinienne ou de Peyo se révèle toutefois fort peu adapté au genre érotique…