L'histoire :
Entrez dans l'univers très particulier des banquiers où se mêlent tout un tas de termes que seul un banquier est capable de comprendre : stock options, malus, taux avantageux, paradis fiscal, plan foncier, sicav, nikkei, put… Pour être un bon banquier, c'est assez simple, il suffit d'ouvrir grand sa porte à toutes les personnes fortunées et être parallèlement intraitable avec les autres, tant au niveau des prêts que des placements. À côté de ça, un patron de banque doit faire très attention à la moindre dépense excessive, comme lorsqu'il s'agit de photocopies qui l'obligeraient à limiter sa commande de bouteilles de champagne ou de luxueuses croisières ! Un banquier ne doit pas non plus perdre de vue les choses importantes, comme sa prime de fin d'année et ses éventuelles autres primes bonus. Le banquier serait-il vénal et uniquement intéressé par l'argent qu'il peut engranger ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la collection « Tout sur... », voici venir les banquiers ! C'est avec humour et autodérision que cet album traite de la personnalité particulière de la profession, ainsi que de leurs défauts et manies. Les banquiers en prennent ici pour leur grade pour le plus grand plaisir de ceux qui ont eu, un jour, des démêlés avec eux, et qui trouveront ici leur vengeance. Pour les autres, néanmoins, cet album de gags sur l'univers banquaire est proprement indigeste. En effet, la grande majorité des gags, à grand renfort d'agio, de sicav et compagnie, sont tout simplement incompréhensibles, à moins (sans doute) d'être dans le métier. Les enfants passeront donc directement leur chemin, tandis que les adultes tenteront (en vain) d'y discerner la drôlerie des situations. Or, pour la minorité des gags compréhensibles, ils sont tout simplement loupés et ne donne pas plus d'intérêts au recueil. Les dessins ne relèvent pas non plus le niveau, car les graphismes appartiennent au registre du franco-belge vieillot… Les différents protagonistes ne changent pratiquement pas d'expressions au fil des pages et les décors manquent cruellement de variété. Au final, on a réellement l'impression de s'être fait avoir… mais peut-être était-ce le but de l'album que de nous prendre pour des pigeons, puisqu'il nous présente des banquiers arnaqueurs qui ne pensent qu'au profit à engendrer…