L'histoire :
Thomas Lossi et Billy Zounedape sont en route sur le scooter de Thomas. Après un moment, Billy demande à son ami s’il a mis un kit sur son moteur. Ce dernier lui répond par l'affirmative, en expliquant qu'il aurait dû le remarquer car ils font du 110 kilomètres à l'heure et le bruit aurait dû le mettre sur la voie. Billy lui explique que lui n'a rien remarqué mais les flics si !
Alors que Billy se promène avec son pote Tony D'el Orto, ils aperçoivent au loin une fille super canon. Tony tombe sous le charme mais il n'ose aller à sa rencontre. Billy le pousse lui demander son téléphone. Tout en tremblotant, Tony finit par s’exécuter… lorsqu'il revient, il confie à son ami qu'il n'a pas bien compris pourquoi il devait lui filer son téléphone. D'autant plus qu'elle n'a pas le même opérateur que lui et devra donc le débloquer pour pouvoir l'employer…
En vélo, un homme âgé grille un feu rouge au nez de la police. Les flics se mettent dès lors à poursuivre le délinquant, pour lui donner une contredanse. Mais le cycliste n'est pas bête et parvient à s'échapper en passant par les escaliers. Le policier se dit qu'il aurait pu prévoir ce délit de fuite : les fuites, c'est très fréquent chez les vieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette nouvelle série d'humour se base sur des jeunes et leur parlé bien à eux. Un parlé « djeunz » donc, fait de verlan arrangé, auquel ils adjuvent le plus clair de leurs temps, des débats et escapades autour de leurs scooters respectifs. L’objectif éditorial d'attirer un lectorat de jeunes et d'adolescents est donc on ne peut plus clair. Hélas, deux problèmes viennent entacher cette sympathique idée de départ. De un, les « gags » en une page ressemblent plus à de courtes histoires, car ils ne sont pas construit comme les gags classiques et ne présentent donc pas de chutes « drôles » et percutantes, se concluant généralement par un simple jeu de mots qui fait plouf. Le deuxième souci vient de l’intérêt somme toute limité que représentent les 7 pages crayonnés sur les 46 de base. Ça sent clairement le remplissage, afin d’atteindre le quota économiquement viable. Restent les dessins, plutôt corrects, mais ils ne sauvent pas l'album, assez plat et manquant clairement de fond. Aussi vite lu, aussi vite oublié.