L'histoire :
En France, dans un château qui recèle la plus grande collection d’œuvres d’arts sataniques, une femme est assassinée et des œuvres ont été dérobées. Un cambriolage qui a mal tourné ? Angela Sanders, représentante d’une compagnie d’assurance, se rend sur place pour enquêter. Sa grande amie Fanny Gennaux de la police est également sur les lieux. Mais avant d’arriver, Angela a reçu un appel d’un inconnu qui lui a murmuré : « La mort s’appelle Vanity ». Or il se trouve que la victime inconnue porte sur le front le mot « Vanity » en lettres de sang. De plus, elle a été retrouvée juste devant un tableau, qui se révèle être une vanité. Soudain, Angela a un flash : elle sent sa fille adoptive en danger. Elle la voit le soir même, alors que des terroristes ont pénétré dans sa salle de classe et qu’elle est l’une des survivantes… Le doute s’installe de plus en plus : une nouvelle secte satanique ferait elle à nouveau une apparition ? En effet, une ancienne secte avait déjà fait parler d’elle dans la région…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce premier opus, le scénario mêle habilement l’intrigue policière à une ambiance pour le moins fantastique. En tous cas, la mayonnaise prend vite puisque des mystères se créent avant même l’arrivée d’Angela sur les lieux du crime. La position de la victime, mais aussi le décor, à savoir un château qui possède de nombreux objets sataniques, participent à cette atmosphère surnaturelle. Le rythme est haletant, les indices se succèdent rapidement, puis d’autres meurtres viennent s’ajouter à l’affaire. A la fin, la quasi-totalité de l’intrigue est révélée ; ces révélations ne sont pas explosives, mais néanmoins plaisantes et surtout cohérentes. Cependant, le « lâcher d’informations » est à la fois exhaustif et assez brutal. Il ne reste plus beaucoup de mystères à dévoiler et l’on se demande de quoi sera fait le second et dernier tome. Sur ce scénario bien exploité, le dessin de Kash se montre plutôt à la hauteur. Le style employé distingue parfaitement l’atmosphère lugubre du château de celle plus naturelle des autres lieux. Les traits de visage reflètent correctement les expressions et collent avec les dialogues. Un tout cohérent, pour un premier opus attrayant…