L'histoire :
Akiko Yamashita, 15 ans, vient juste de déménager de sa campagne natale pour s’installer avec sa famille dans la ville de Yume. Ce nouveau départ ne l’enchante guère, au point qu’après plusieurs jours dans sa nouvelle habitation, elle n’a toujours pas défait le moindre carton. Elle préfère flâner dans les rues et croiser – pourquoi pas – un ravissant garçon. Bientôt, elle affronte le nouveau Lycée pour faire la connaissance de sa nouvelle classe, mais aussi de l’incroyable Ayumi Takahashi. Cette nouvelle camarade est une sacrée pipelette, dotée d’un brin de fantaisie, reconnaissable à ses tenues colorées et autres froufrous. Elle fait également connaissance d’un délégué de classe : le top-craquant Kentaro Masuda, avec lequel elle sympathise immédiatement. Une bonne entrée en matière, agaçant aussi rapidement deux pestes qui imaginent bientôt un mauvais coup pour lui faire payer cet affront…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le registre des petites sucreries Kawaii (ou Fruit, vous verrez : on vous explique la différence dans l’album…) à confier aux couettes de 6 à 12 ans, cette nouvelle série pourrait marquer quelques points. Et pour les séduire, c’est une jeune fille de 15 ans, Akiko, qui se charge du boulot, en nous faisant partager sa nouvelle vie dans la ville portuaire de Yume. Nouvelles copines, nouveau lycée, nouvelles habitudes (elle vient de la campagne) et nouvelles vilaines chipies alimentent avec rythme les premiers pas de la jeune Akiko dans son nouvel univers. Au centre de ce premier épisode, quelques frustrations amoureuses (mais on voit exactement comment tout ça finira), une nouvelle amitié à éprouver et une petite leçon de mode ou de traditions made in Japan. Le tout accompagné par la pétillante Ayumi, dont l’originalité et l’incommensurable bagou alimentent la partie humoristique de l’exercice. Servi par un trait fin et élégant, intelligemment mis en valeur par une colorisation à l’aquarelle, l’ensemble fait facilement l’œillade, mais – avouons-le – peine bien souvent à dépasser le stade du superficiel et du gnan-gnan. Des protagonistes sympathiques certes. De l’eau de rose d’accord. Une lisibilité accrocheuse et voulue sans aucun doute. Mais un récit lisse et un brin convenu, qui peine pour l’heure à se démarquer de ses concurrents. A suivre…