L'histoire :
Eva habite Saint Malo avec son papa et ses trois chats ninjas – des ninchats. Etant donné que récemment, ses ninchats ont dû beaucoup lutter pour contrer une attaque extraterrestre à base de dinosaures, toute la petite famille a élu domicile dans le fort national. En attendant une éventuelle seconde attaque, Eva et ses ninchats se préparent, s’entrainent et développent des armes très sophistiquées (ex : un cartable torpille). Or effectivement, depuis leur soucoupe volante en orbite autour de la Terre, les aliens se préparent à une seconde attaque. Le grand roi en personne se transfère jusqu’à cet aéronef pour élaborer un plan. Pour trouver une idée d’attaque, il utilise une gachakaiju machine, soit un distributeur de surprises enfermées dans des sphères en plastique. Il paye une pièce dans la fente et la machine lui donne tout d’abord… un dinosaure. Zut ! Ça, ils l’ont déjà fait. Il recommence avec une nouvelle pièce. Cette fois, la sphère lui donne… 3 licornes ! Et voilà, le grand roi a ses soldats de l’enfer infernal. Les autres aliens restent dubitatifs. Ils ne sont pas convaincus que des licornes soient une armée tout à fait appropriée pour lutter contre les ninchats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le tome 1, l’originalité était de confronter des chatons – emblème de la calinerie trop-trop-mignonne – avec des grands monstres sauriens aux gueules pleines de dents tout droits sortis de Jurassic Park. Ok, passée l’idée débilosse mais couillue de marier la carpe et le lapin, la confrontation en tant que telle restait tout de même un peu creuse. Dans ce tome 2, l’idée toute aussi foutraque est de placer face aux chatons un ennemi tout aussi régressif et kawaï que lui, donc des licornes. Evidemment, vu le concept, l’exercice tourne vite au non-lieu. Du coup, le scénariste Davy Mourier transforme ses gentilles licornes en licornes zombies. Et… tout ce qui s’ensuit est encore plus creux que creux. Il n’y a pas le moindre début d’intrigue, quasiment pas de dialogues, pas de ligne directrice, pas de finalité… on assiste à des combats sans intérêt qui font crac paf pouf brooom prout et beuargl, bref tout ce qui faut pour permettre à Stan Silas de décliner son dessin super-déformed manga-typé, avec des lignes de fuite dans quasiment chaque case, et des gouttes de sueur. Et à la fin, ce sont les chatons qui gagnent. Heureusement, pour ceux qui n’ont rien compris, la petite héroïne explique tout dans un phylactère : « Des licornes-zombies vous ont réduits à l’état d’esclaves et vous avez cherché à vous manger toute la nuit ». Bon, bah nous, on va croquer une chips.