L'histoire :
Emmy et les derniers elfes de lumière exilés passent un portail et retournent dans leur monde elfique, le royaume des elfes blancs. Ils remarquent tout de suite que l'environnement autour d'eux a bien changé. Torik a saccagé leurs paysages sacrés. Il a détruit les terres pour faire du profit... Les elfes sont dépités. Mais ils ne perdent pas de vue leurs objectifs multiples. Ils veulent libérer leurs pairs qui ont été réduits en esclavage. Ils veulent anéantir Torik et ses troupes, et reprendre leur royaume. Emmy est indécise. Si elle veut pouvoir retourner parmi les humains, elle va devoir agir. Il n'y a pas de temps à perdre ! Après une longue marche, le groupe fait une halte dans une grotte pour reprendre des forces avant d'aller affronter Torik et ses sbires. Emmy s'inquiète. Elle redoute qu'ils soient repérés à cause du feu qu'ils font dans la grotte, mais elle est rassurée par les autres. Torik est loin. Tout le monde s'endort. Des cauchemars et inquiétudes refont surface... Le lendemain matin, Emmy retrouve sa mère. Elle est partie en éclaireur : elle a localisé le camp des elfes des ténèbres. Mais les atteindre va être compliqué. Autour d'eux, tout n'est que désolation. Mais le groupe ne doit pas se laisser abattre et doit poursuivre sa mission jusqu'au bout...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Carbone et Véronique Barrau, au scénario, et Hortense Pien au dessin, poursuivent la quête d'Emmy et des elfes. Ils sont de retour sur le territoire elfique et découvrent une terre massacrée par Torik et les siens. Plus rien ne ressemble à la splendeur d'antan, leur environnement est massacré. Le groupe a un triple objectif, mais pour réussir, ils vont devoir se mesurer à des elfes des ténèbres redoutables et sans pitié. Ce tome est divertissant, il se lit bien, même s'il reste assez prévisible. Les autrices jouent sur les notions de bien et de mal, ici plutôt appliquées à l'environnement et à l'écologie. Certains passages sont plus complexes à suivre, du fait d'un triple objectif de départ pour les personnages et donc d'une pluralité d'embranchements scénaristiques. L'action est mise au premier plan, ce qui ne laisse pas toujours le temps de s'attacher aux personnages, de comprendre leur psychologie. D'un point de vue graphique, les illustrations numériques soignées fonctionnent. Mais lors de certaines scènes d'action, le lecteur peut avoir du mal à comprendre ce qui se déroule : certains passages manquent de lisibilité dans leur composition visuelle. Ce récit de fantasy pour pré-adolescents et adolescents utilise de grosses ficelles scénaristiques, mais il se lit tout de même aisément.