L'histoire :
Sous le soleil de Californie, deux enfants jouent, grimpés sur le dos de Buck, le chien d’un vieux juge. L’animal est une force de la nature. Mais pour autant, il est particulièrement docile avec les humains. Le soir venu, un des domestiques de la maison, accompagné de 4 comparses, capturent Buck et le dérobent à son propriétaire. Les voleurs sont des trafiquants qui emmènent les animaux dans le Nord des Etats-Unis à Seattle et les revendent comme chiens de traîneaux. Buck, qui ne se laisse pas faire, est maté à coups de gourdin jusqu’à devenir obéissant avec son nouveau maître. Après plusieurs jours de voyage en bateau, Buck débarque dans le Klondike où il découvre la neige. A peine arrivé au sein de son attelage, Buck comprend rapidement que la meute est hiérarchisée et qu’un mâle dominant fait régner la terreur. Son ami Curly est le premier a en payer les frais. Telles sont les règles de la vie sauvage.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’appel de la forêt est un roman de Jack London (Croc-blanc, Le talon de fer, Le fils du loup) publié aux Etats-Unis en 1903. Ce roman à succès a été adapté pour le grand et le petit écran à de nombreuses reprises. A l’époque de la ruée vers l’or, Buck, un chien domestique, est volé puis revendu comme chien de traîneau dans le territoire du Yukon. Buck va être exposé à la rudesse d’une nouvelle vie : violence de son nouveau propriétaire, vie de meute difficile, attaques de loups, conditions climatiques hostiles, manque de nourriture, épuisement, etc. Face à la mort, la cruauté du monde et des éléments, l’animal va revenir à ses instincts naturels. Il va progressivement s’imposer comme un dominant respectable dans son attelage et même commencer à apprécier cette nouvelle vie plus rustique. Les auteurs ne font pas l’économie de certaines scènes violentes, mais malgré ça, cette adaptation a parfois des faux-airs de Disney et pas uniquement d’un point de vue esthétique. Si le personnage de Buck a recours à l’usage de la force, voire se montrer agressif, il peut également paraître un jeune chiot naïf quand il découvre la neige. Eu égard au format court de cette adaptation – une cinquantaine de pages – certains passages du roman original ont été sacrifiés ou réduits au strict minimum ; notamment la période que passe Buck avec John Thornton. L'adaptation se lit très rapidement et incitera peut-être le jeune public à lire l’œuvre de Jack London.