L'histoire :
Si Roma avait ses gladiateurs, notre époque a les catcheurs : des sportifs bodybuildés se livrant à des combats aux chorégraphies millimétrées devant des foules en délire. Certains athlètes soignent leurs attaques, comme Batistor Bomb ; d’autres leur entrée, comme Lenteurtaker. Le pire est que ce sport étant devenu télévisé, certains catcheurs en profitent pour lancer des défis ou des menaces à leurs adversaires, ce qui provoque souvent la colère. Il arrive aussi que l’on attribue des rôles à des catcheurs, afin de renforcer l’aspect théâtral… Pourtant, certains ont parfois du mal à assumer celui qui leur est attribué. Evidemment, pour pouvoir se frotter à l’univers du catch, il faut nécessairement s’entraîner énormément et ne jamais s’économiser. C’est l’addition de nombreux efforts qui fait que l’on peut devenir un vrai champion !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jadis véritable effet de mode, le catch était devenu un peu désuet durant les années 90 et 2000. ce sport-spectacle retrouve de sa superbe en proposant aujourd’hui une flopée de produits dérivés, dont des titres de bande dessinée. World Catch Mania propose, durant tout le tome, des gags en une page où différents catcheurs, que les amateurs reconnaitront aisément (malgré leurs noms modifiés) dévoilent leurs divers talents dans la discipline. Malgré les nombreux efforts du scénariste (et coloriste) Mick, aucun gag ne provoque l’hilarité. Pire, certains ne font même pas sourire. Les dessins de Pedro Valiente sont assez basiques. Le trait est peu fouillé et reste rudimentaire. Bref, sans la colorisation, le rendu paraitrait bien pauvre. Si l’ensemble n’est guère passionnant, World Catch Mania devrait cependant intéresser les amateurs les plus hardcore de ce sport théâtre, puisque quatre cartes de jeu (sur 20) sont inclus et permettront à l’avenir de s’exercer. Un premier essai guère emballant…